Depuis le début des années 90, les producteurs de fruits et de légumes savent qu’ils n’ont aucune certitude de vendre leurs produits à un prix qui couvre au moins le prix de revient. Les catastrophes climatiques subies par les concurrents, les stratégies d’approvisionnement des grandes surfaces (et leur gloutonnerie sans limites) conditionnent largement plus le prix de vente. Cette situation inacceptable, mais contre laquelle il y a peu de mobilisation (et quasi aucune au niveau des responsables (...)