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Jeudi 15 octobre 2009, source OUEST FRANCE

Roundup. Monsanto condamné pour publicité mensongère

dimanche 18 octobre 2009, par Forum Civique Européen

Depuis le début de l’année plusieurs lettres ont été adressées à la Mairie d’Arles pour connaître et découvrir enfin le désherbant biologique utilisé par les employés du service de la voirie arlésien. Le GRAB, le groupement de recherche pour l’agriculture biologique en Avignon, institution reconnue par ces travaux au delà de l’Hexagone attend toujours une réponse.
Que le Round up de MONSANTO, utilisé toujours en encore par la Mairie d’Arles, désherbant très répandu, n’est pas aussi inoffensif que la publicité veut bien le dire, a été confirmé une fois de plus par un tribunal.

La Cour de cassation a rejeté le pourvoi de Monsanto, rendant définitive sa condamnation à 15 000 euros d’amende pour "publicité mensongère".
Sa boîte verte est bien connue des jardiniers amateurs. Et les agriculteurs l’utilisent aussi en grande quantité. Le Roundup, premier désherbant vendu en France et dans le monde, va-t-il devoir changer sa publicité ?

Depuis sa mise sur le marché en 1975, son fabricant, la multinationale américaine Monsanto, l’a toujours présenté comme un herbicide efficace, biodégradable qui respecte l’environnement. Pourtant, le 27 janvier 2007, Monsanto a été condamné par le tribunal correctionnel de Lyon à 15000€ d’amende pour publicité mensongère.

Herbicide total


Les associations Eau et Rivières de Bretagne et UFC-Que choisir avaient porté plainte au sujet de l’étiquetage de l’herbicide. Monsanto avait fait appel de cette décision. En octobre 2008, la cour d’appel de Lyon a confirmé sa culpabilité. La multinationale s’était pourvue en cassation. Un pourvoi rejeté, le 6 octobre, par la chambre criminelle de la Cour de cassation.

ROUND UP de MONSANTO

Ce désherbant n’est pas aussi vert qu’il en a l’air. Le Roundup est un herbicide total. Sa substance active, le glyphosate, pénètre par les feuilles et détruit les cellules reproductrices de la plante. Mais le produit comporte aussi des substances dites « inertes ». Si le glyphosate est assez rapidement dégradé, certains produits de cette dégradation s’accumulent, en cas d’usage excessif, dans les nappes phréatiques. En 2004, rappelle Eau & Rivières de Bretagne, le Roundup a été détecté dans 78% des échantillons d’eau analysés en Bretagne.

Or, plusieurs études scientifiques, contestées par Monsanto, ont prouvé que le Roundup est nocif pour la santé humaine. Il est d’ailleurs classé dangereux pour l’environnement par les autorités européennes depuis 2001.

Source OUEST FRANCE Philippe GAILLARD.

Photo Jean-Yves Desfoux

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