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Vers une Refondation de l’Union Européenne

Les dix principes d’ATTAC pour un traité démocratique

Pour une Europe Sociale, Écologique et Démocratique

mercredi 28 mars 2007, par ATTAC Pays d’Arles

L’association Attac-France a publié au cours des dernières semaines un
Manifeste altermondialiste de propositions face au néolibéralisme, qu’elle a mis en débat public, au moment où se déroule une campagne électorale dans laquelle elle entend mettre en évidence les enjeux véritables de notre société, et au moment où est célébré le cinquantième anniversaire du Traité de Rome, fondateur de la construction européenne.

A l’occasion de cet anniversaire, seize Attac d’Europe (Attac Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark Espagne, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Italie, Jersey, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Suède, Suisse) ont rendu publique une déclaration intitulée : « Vers une refondation de l’Union européenne. Les 10 principes d’Attac pour un traité démocratique ». Cette déclaration réaffirme le refus de voir l’Europe libérale constitutionnalisée. Elle exige « une assemblée nouvelle et démocratique, élue directement par les citoyens de tous les États membres, [qui] sera mandatée pour élaborer un nouveau projet de traité, avec la participation effective des Parlements nationaux », ce projet devant « être soumis à référendum dans tous les États membres ».

Attac-France a réuni à Paris le 24 mars, lors de la soirée publique « Attac réveille l’Europe ! Notre Europe est possible », plusieurs des signataires de cette déclaration (Attac Allemagne, Attac Grèce et Attac Pays-Bas) pour confronter les approches alternatives à l’Europe néolibérale. L’engagement de tous les Attac d’Europe a été scellé autour de la démocratie comme fondement de la construction européenne, de telle sorte que les citoyens soient les maîtres d’œuvre, d’une part en ce qui concerne l’élaboration et l’adoption des traités devant régir l’organisation politique de l’Europe, de l’autre en ce qui concerne les politiques économiques et sociales qui seront ensuite menées. L’enjeu est primordial parce que la déclaration de Berlin, signée le 25 mars par les seuls responsables des trois institutions européennes (Angela Merkel pour le Conseil européen, Hans-Gert Pöttering pour le Parlement, et José Manuel Barroso pour la Commission), stipule que « nous partageons l’objectif d’asseoir l’Union européenne sur des bases communes rénovées d’ici les élections au Parlement européen de 2009 », ce qui signifie clairement que les peuples européens seront exclus de la décision. Attac met donc en garde les décideurs européens contre leur volonté de bousculer le calendrier et de passer en force pour remettre à flot un nouveau traité sans tenir compte des exigences exprimées à travers les « non » français et néerlandais.

Les prochains mois seront l’occasion d’en appeler au débat citoyen, notamment lors du sommet du G8 en Allemagne au mois de juin, à la fin du mandat de la présidence allemande de l’UE. En aucun cas les Attac d’Europe n’accepteront que le défunt « Traité constitutionnel européen » soit remis sur ses rails au travers d’une « rénovation » comme l’entend Angela Merkel. Il n’y a pas de rénovation possible du néolibéralisme. Il n’y a de possible qu’une réfutation, une récusation de celui-ci et la construction d’une Europe « sociale, écologique et démocratique ».

Le Texte de la Déclaration Complète dans :

www.france.attac.org/a6971

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