Après le vœu relatif aux OGM formulé par le conseil municipal d’Arles en juillet 2005 et compte tenu des évolutions intervenues depuis, tant du point de vue juridique que de celui de l’engagement de centaines de collectivités publiques toutes tendances politiques confondues, ces associations, fortement préoccupées par les risques que font courir à la santé humaine et aux équilibres naturels, la dissémination d’organismes génétiquement modifiés, répondent par cette démarche au souhait de nombreux habitants du Pays d’Arles et s’inscrivent dans une démarche commune des citoyens et élus de la région, démarche en faveur de laquelle le Pays d’Arles ne saurait rester à l’écart.
En effet, après la Ville de Le Thor, qui a vu sa délibération validée par le tribunal administratif, d’autres villes et villages de France ont décidé de relancer, à leur manière, le débat sur les OGM et la possibilité pour une commune de décider de la présence ou non de ces organismes hautement polémiques. Ainsi, pour ne citer que quelques exemples, à Pamiers, en Ariège, lors du premier conseil municipal de l’année, le 16 janvier 2009, le maire socialiste Michel Teychenné signait un arrêté municipal qui interdit pour une durée de 3 ans reconductibles de cultiver des OGM. À Burdignes, dans la région du Pilat (en Rhône-Alpes), la maire, Sophie Tricot, a, elle aussi, pris le 12 janvier 2009, un arrêté interdisant les cultures d’OGM sur sa commune, valable un an. Firminy a émis le vœu que soient supprimés tous les produits comportant des OGM dans les repas servis aux scolaires ou aux personnes âgées. Le Conseil Régional PACA lui-même s’est par ailleurs déclaré totalement opposé à tout essai et toute culture d’OGM en plein champ tout comme Fontvieille en février dernier et à suivre l’ensemble des communes du Parc des Alpilles.
Compte tenu des dangers potentiels que présentent les OGM, de la présence d’agriculteurs bio en Pays d’Arles, du classement de certains sites en Zone Natura 2000, des risques de contamination pour les vins AOC de la zone et enfin du principe de précaution à observer en matière de restauration collective, nous demandons aux élus de bien vouloir mettre à l’ordre du jour de leur prochain conseil municipal les délibérations et arrêtés susnommés.