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SAMEDI 28 ET DIMANCHE 29 NOVEMBRE AU CINÉMA LE MÉJAN À ARLES

CINÉMA (S) ALGÉRIEN AVEC ATTAC PAYS D’ARLES

4 FILMS DE L’AUTRE CÔTÉ DE LA MÉDITERRANÉE

lundi 23 novembre 2009, par ATTAC Pays d’Arles

Le cinéma algérien est né en 1958 dans les maquis, puis il s’est développé très vite avec la création d’infrastructures d’Etat soutenant la production et aussi la diffusion. Une première vague de films s’attache à partir de 1964 à décrire le colonialisme, le mouvement de libération nationale et ses héros. Puis, dans les années 1970, la guerre laisse la place aux préoccupations sociales : la question des femmes, la condition paysanne, un peu plus tard, la vie citadine et ce qu’elle révèle des difficultés de la société algérienne en construction. Les années 1970 seront les années fastes du cinéma algérien, et les salles obscures du pays sont alors largement fréquentées par la population. A partir des années 1980 apparaît une nouvelle génération de réalisateurs algériens, celle des cinéastes tournant aussi en France sur le thème de l’émigration. En Algérie, les violences qui vont affecter le pays durant les années 1990 entraînent la chute de la production cinématographique et la disparition de la presque totalité des salles. Aujourd’hui des réalisateurs plus jeunes, en Algérie ou en France, prennent le relais avec beaucoup de créativité et de dynamisme. Nous avons tenté de représenter cette filmographie dans son histoire et sa diversité.

ATTAC Pays d’Arles et AFLAM organisent un cycle de cinéma algérien au cinéma le Méjan avec 4 films projetés :

Samedi 28 novembre à 18h : Omar Gatlato de Merzak Alouache -1976, couleur, 35 mm, 80’.

La vie un peu étriquée de quelques jeunes Algérois : Omar son copain Moh et les autres, leurs illusions, leur ennui, leur travail nonchalant dans une administration.

Samedi 28 novembre à 21h : Histoire d’une rencontre de Brahim Tsaki -1983, couleur, 35 mm, 83’.

Deux enfants sourds-muets. Elle, la fille d’un ingénieur pétrolier américain. Lui, le fils d’un paysan algérien. Ils se rencontrent et parviennent à communiquer au-delà de toutes les barrières culturelles qui les séparent.

Dimanche 29 novembre à 15h : Mascarades de Lyes Salem - France/Algérie - 2007, couleur, 35mm, 92’.

Un village quelque part en Algérie. Orgueilleux et fanfaron, Mounir aspire à être reconnu à sa juste valeur. Son talon d’Achille : tout le monde se moque de sa soeur, Rym, qui s’endort à tout bout de champ. Un soir, alors qu’il rentre soûl de la ville, Mounir annonce sur la place du village qu’un riche homme d’affaires étranger a demandé la main de sa soeur. Du jour au lendemain, il devient l’objet de toutes les convoitises. Aveuglé par son mensonge, Mounir va sans le vouloir changer le destin des siens…

Dimanche 29 novembre à 18h : Une femme pour mon fils d’Ali Ghanem - 1983, couleur, 35 mm, 95’.

Fatiha a 18 ans ; elle habite Alger, vit sagement avec ses parents qui supportent très mal son amour de la lecture. Elle fait des études de couture. Son père, Kaddour, décide de la marier selon la tradition, même si Leïla, sa femme, s’inquiète de ce projet. II se met d’accord avec Amor, qui espère ramener au pays, grâce à ce mariage, son fils Hocine qui travaille en France. Les pourparlers aboutissent, et la cérémonie aura lieu sans que les deux époux se soient jamais rencontrés.

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