- tous les experts s’accordent à reconnaître l’existence d’anomalies troublantes liées aux dates de dépouillement du scrutin
;
- ils estiment que la probabilité statistique des écarts enregistrés se situe à des niveaux qui relèvent de l’impossible et qu’il y a donc eu « manipulation » : jamais les écarts enregistrés et concentrés dans le temps n’auraient été possibles sans l’intervention providentielle de quelque « main invisible »...
- ils montrent enfin, que ces écarts ont effectivement faussé le résultat de élections .
Faut-il préciser que j’aurais préféré - de très loin - aboutir à la conclusion inverse, qui aurait contribué à apaiser les esprits. Mais, les choses sont ce qu’elles sont...
Je dois également préciser que , si la statistique permet d’affirmer la matérialité des faits avec un degré de probabilité situé au-delà de toute contestation, elle n’a rien à nous dire sur l’identité des personnes responsables de cette malversation. Cette recherche relève d’une autre approche. Il n’y a désormais plus rien à attendre, en la matière, de l’examen du matériel électoral, dont j’avais dès le début des controverses, demandé qu’il soit immédiatement effectué : trop de temps a passé dans des conditions insuffisants de protection des pièces concernées.
De ces conclusions me paraissent découler trois conséquences :
1- Elles confirment le bien-fondé de la décision prise par le CA, d’organiser de nouvelles élections ;
2- Elles imposent que la préparation des ces élections soit confiée à une commission mixte, composée de représentants des parties confrontées ou de personnes conjointement agréées par elles ;
3- Elles exigent qu’afin de prévenir toute nouvelle contestation - qui serait mortelle pour l’association - le déroulement et le dépouillement de ces élections soient organisés dans des conditions garantissant la sincérité des résultats. Il appartiendrait à la commission visée au point précédent, de déterminer les modalités de ces garanties : contrôle extérieur neutre ou opérations confiées à un organisme impartial.
Que l’on me permette de clore cette mission par un dernier appel :


J’en appelle - une fois de plus - à l’abnégation de tous. Il est grand temps qu’ATTAC reparte du bon pied.
Le 23-08-06
René Passet