Hier marginale, l’idée trace sa route. Et ses partisans lui ont trouvé un slogan-choc, la "décroissance". Histoire d’affirmer une démarche radicale, tant on s’attaque aux tabous dominants d’une époque qui invite sans cesse au toujours plus - de besoins, de consommation, de performances, d’informations. Et à tout un ordre économique qui repose sur un postulat fondamental : hors de la croissance, point de salut. En témoigne encore l’actuelle campagne présidentielle : de Royal à Sarkozy, excepté José (...)