Et puis s’ils partent au recyclage c’est quand même une perte brute de la valeur ajoutée pour agencer les différents matériaux les contituant. Sans compter que le plastique et le métal ainsi récupérés seront peut-être refondus pour refaire ces mêmes objets que j’ai jetés. N’y aurait-il pas une alternative plus directe, un cycle plus court pour tous ces objets dont je souhaiterais me débarrasser ?
Et oui mais c’est bien sûr, je vais les donner. Mais comment trouver quel qu’un qui pourrait être intéressé par cette vieille machine à écrire, ce tricycle, ou cet ours en peluche ?
Internet pardi ! Le réseau me mettra en contact avec des acquéreurs potentiels. D’autres y avaient pensé avant vous mais il n’y a pas si longtemps que ça. L’idée a en fait germé en 2003 dans la tête d’un chercheur écolo qui travaillait dans une entreprise de recyclage et se désespérait devant les montagnes de déchets, souvent des objets en bon état, qui lui parvenaient chaque jour. S’appuyant sur le système des groupe yahoo, il fonde un petit portail qu’il appelle Freecycle.
Les groupes Freecycle
Aujourd’hui en France, Freecycle est constitué de 28 groupes, totalisant 8 789 membres. Chaque groupe Freecycle est animé, localement, par des modérateurs bénévoles. Les échanges se font localement afin de réduire les déplacements. Les membres s’évitent les frais de port et l’acquéreur doit seulement se déplacer jusqu’au domicile du donateur afin de récupérer l’objet. Freecycle est donc également un grand Emmaüs du Net, vous permettant de vous équiper pour pas cher de tout ce que les autres dédaignent.
Pas de Freecyle dans le golf de Fos ?
Vous ne serez pas étonné de constater sur la carte d’implantation de ces groupes qu’il manque un petit drapeau sur la ville de Marseille, mais aussi sur celle de Fos et Port-Saint-Louis... Alors si votre appartement est encombré de tout ce que vous n’osez pas jeter de peur que cela serve à alimenter le feu de ce projet d’incinérateur, lancez-vous, foncez, et fondez un groupe Freecycle près de chez vous.
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