Nous avons reçu ça dans la boite aux lettres de journArles...
Candidat de lui-même ou candidat toutes tendances confondues, en tous cas un « bourgeois gentilhomme » qui ne vous vend pas du tissu mais qui vous l’échange contre de l’argent.
Si vous cherchez sur internet quel est le candidat du Front de Gauche pour le canton ouest d’Arles, la réponse est Hervé Schiavetti.
Le problème est que l’on ne trouve nulle part cette mention sur ses tracts électoraux, peut-être a-t-il honte de son appartenance politique à gauche, tellement désire-t-il plaire et se faire élire par des tendances et des intérêts contraires et contradictoires.
Il préfère ainsi afficher sa qualité de vice-président du Conseil Général des Bouches- du- Rhône dont on connaît à présent le panier de crabes qui le caractérise et la nature des agissements de son président Jean-Noël Guerini.
Il suffit de lire le contenu des tracts d’Hervé Schiavetti pour être convaincu de son usage immodéré de la langue de bois et de généralités sans grande résonance concrète.
Que veut dire dans ses propos : « faire vivre la démocratie locale » ?
Quand on a éprouvé, tout au long de ses mandats, son sens de la hiérarchisation des fonctions municipales et l’absence d’autonomie de ses acteurs, son autocratisme gestionnaire, la soumission de la plupart des élus de son groupe, avec comme conséquence une absence de vraie concertation publique à tous les niveaux, son attachement quasi obsessionnel à la réalisation de projets de prestige dans une ville si fortement touchée par les tendances anti-sociales du capitalisme financier et par le démantèlement des services publics, que nous reste-t-il des idées de la gauche ?
Quand on aura remarqué également son usage récurrent de la brosse à reluire sur la pilosité de l’oligarchie locale et camarguaise, que reste-t-il de cet homme du peuple, politiquement parlant, dont la nature populaire s’arrête rapidement après les multiples poignées de mains dans la rue, dont il est fort prodigue.
Monsieur Hervé Schiavetti se déclare volontiers un gestionnaire avant tout, mais la gestion ne fait pas la démocratie et n’est pas exempte de choix . Les choix et les décisions sont l’affaire de tous et nécessitent une pratique d’échange et d’écoute à tous les niveaux ainsi que la mise en route, contrôlée par tous, des engagements pris, ce qui est loin d’être le cas dans la municipalité actuelle.
Nous, partisans d’une vraie gauche, nous voulons des candidats pour l’application d’une véritable démocratie directe, participative selon les goûts, au fonctionnement de la vie publique et aux décisions.
Nous voulons ainsi stopper tous les agissements des élus qui lorgnent vers leurs intérêts électoraux et de pouvoir, plutôt que vers l’intérêt commun.
Nous désirons réaliser un front de gauche avec toutes les tendances réellement engagées dans un objectif anti-capitaliste et entreprendre une gestion collective, (ce qui n’en exclut nullement des représentants ), de la vie publique.
Nous en avons assez des divisions des forces populaires de gauche et si nous voulons atteindre cet objectif de changement de gestion de l’intérêt général, nous devons impérativement apprendre à travailler ensemble, sous peine de devoir assumer cette grossière contradiction entre notre objectif et sa structure constitutive, grotesque et hilarante vue de la lorgnette des conservateurs mais néanmoins dramatique pour tous, tant d’un point de vue de l’ écologie de la planète que pour l’égalité la fraternité la liberté.
Partisans du front de gauche