La Confédération Paysanne ne peut pas rester muette au regard de ce qui se passe dans les Bouches du Rhône et plus précisément à Fos sur Mer. Le combat de la Confédération Paysanne contre l’agriculture industrielle et pour le maintien d’une agriculture paysanne soucieuse de l’homme et de l’environnement trouve son meilleur argument dans l’exemple de l’affaire Comte.
En 1999 déjà, la confédération Paysanne se manifeste contre l’installation d’exploitations industrielles de pêches à Fos sur Mer. C’est pourquoi, samedi 18 septembre 1999, elle arrache symboliquement quelques pêchers pour signaler le désarroi qui s’installe partout à l’égard d’une agro-industrie-malbouffe et le manque d’appui public pour le maintien de petites et moyennes exploitations favorisant une agriculture respectueuse de l’homme et de l’environnement. Lors de cette manifestation, on pouvait lire : « 1000 ha de fruits + un exploitant boulimique = le Comte est bon. » et « Vergers de 1000 ha, porcheries de 3000 places, fermes de ponte de 140.000 poules : arrêtons les massacres »
A l’automne 2005, plusieurs sociétés appartenant à M. Comte se déclarent en cessation de paiement. (Voir articles précédents JOURNARLES : 1)2) et3) Aujourd’hui, face à cette situation, il est probable que ces sociétés ne pourront pas éviter la liquidation judiciaire.
Les évènements de ces derniers temps confortent les revendications de la Confédération Paysanne. L’agriculture industrielle n’a pas d’avenir dans ce monde et ce monde n’a pas d’avenir avec l’agriculture industrielle.
Voici les points sur lesquelles la Confédération Paysanne affirme ses désaccords avec l’agriculture industrielle.