Ca y est, ils sont de retour ou pour le moins, ils ont la ferme volonté de revenir, ceux que l’on appelait jadis les féodaux, la race des seigneurs.
Ceux qui se trouvent tellement grands, qu’ils prétendent régner sur les hommes, sur les femmes, sur la nature. Ceux qui, parce qu’ils sont nés avec une cuillère en or dans la bouche, ou parce qu’ils ont une avidité bestiale de pouvoir et d’argent, sont prêts à tout, y compris à asservir leur prochain, car la planète est leur terrain de jeux à eux, LES MAÎTRES DU MONDE.
Si ce que nous avons pour habitude d’appeler une société, a traversé les millénaires, s’il y a aujourd’hui, des actes gratuits dédiés au génial, au beau et au tendre, c’est très certainement parce qu’une bonne partie de l’humanité ne se préoccupe pas d’amasser des richesses, mais s’intéresse à ce qui l’entoure et à ceux qui l’entoure.
Même dans les pires heures de notre passé, il s’est toujours trouvé des individus ou des sociétés qui se sont révoltés contre le courant général et ont affirmé haut et fort leur volonté de résister à la barbarie du fric pour le fric et du pouvoir pour satisfaire l’Ego.
Et c’est bien de cela dont il s’agit, de la barbarie sans barrière du fort vis à vis du faible, de celui qui ne place pas sa fierté dans un besoin maladif de dominer les autres.
Ils voudraient nous faire croire qu’ aujourd’hui, dans la mare aux crocodiles , tout se règle au mieux par le marché ,que le meilleur gagne pour le bonheur de tous, et tant pis pour vous si vous n’êtes qu’un poisson.
Moi je ne veux pas gagner, moi je veux vivre....et vivre heureux en plus.
Et pour vivre heureux :
- je ne veux pas bouffer d’OGM,
- je ne veux pas que la personne qui ramasse les légumes que je mange soit payée 3€ de l’heure,
-je ne veux plus de jean’s à 100 balles, parce que les ouvrières qui les fabriquent au Maroc ou ailleurs sont payées même pas une misère,
-je ne veux pas que les intermittents du spectacles soient enterrés de nuit comme à l’époque de Louis XXIV,
-je ne veux pas que les blacks, les beurs et les borgnes ( sauf Le Pen) soient systématiquement arrêtés par les flics,
-je ne veux pas de merde à la télé quand je mange,
-je ne veux pas de merde à la télé même quand je ne mange pas.
Quant au KO social, désolé mais moi, le terme ne me convient pas. Je ne me sens pas KO du tout. Toujours au fond de moi, résonnera la phrase de Giap, le général Viet qui a foutu à la porte d’Indochine puis du Vietnam, les armées françaises et américaines. Giap disait : « lorsqu’on s’attend au pire, on garde l’initiative. » A bientôt Louis, Ernest Antoine...et les autres.
Contribution pour le tract du KO Social à Marseille de la Confédération Paysanne 13
Guy Marigot