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H1N1 : la Provence participe-t-elle activement à la création d’un marché pour le vaccin ?

Trop d’articles trop longs et trop de faits divers sans poser la question, mais à qui profite la peur ?

dimanche 30 août 2009, par Forum Civique Européen

Un virus qui a tué "au moins 2 185 personnes dans le monde" selon l’Organisation mondiale de la santé peut-il être responsable d’une pandémie ? C’est la question que pose, dans plusieurs médias allemands, un chercheur italo-britannique indépendant. Le virologue Tom Jefferson affirme que l’OMS a récemment assoupli sa définition d’une pandémie. Pour mieux servir les intérêts de l’industrie pharmaceutique ? L’organisation dément.

Grippe : l’OMS a-t-elle inventé la pandémie ?
Des médias allemands posent la question

"Le virus dominant."


Vendredi 28 août, l’Organisation mondiale de la santé affirme dans une note que le H1N1 "est devenu le virus de grippe dominant dans le monde, supplantant désormais la grippe saisonnière". Selon son décompte, la grippe porcine a tué "au moins 2 185 personnes" dans le monde. Plus de 177 pays sont touchés par la maladie. C’est beaucoup ? Pas forcément. Chaque année, on estime qu’environ 5 000 Français meurent, directement ou indirectement, de la grippe. Et les deux dernières pandémies de grippe, en 1957 et en 1968, ont fait plusieurs centaines de milliers de morts.

Le terme "pandémie", utilisé par l’OMS depuis qu’elle est passée en "phase 6" le 11 juin, serait-il exagéré ? C’est l’avis d’un chercheur spécialisé, Tom Jefferson, qui travaille à Rome pour l’ONG "Cochrane collaboration".

Dans une interview diffusée le 25 août dans l’émission Frontal 21 sur la ZDF, deuxième chaîne publique allemande, Tom Jefferson attaque sévèrement l’organisation. Vous pouvez trouver l’émission intégrale ici sous titrés français .

Selon Jefferson, l’OMS aurait donc modifié aux environs du mois de mai sa définition du terme "pandémie". Auparavant, il aurait forcément impliqué un nombre élevé de morts et de malades. Ce n’est plus le cas, ce qui autorise la déclaration de l’état de pandémie pour la grippe A.

Le reportage indique ensuite que des représentants de l’industrie pharmaceutique, dont des fabricants du vaccin anti-grippe H1N1, siègent comme observateurs à l’OMS. Et sous-entend fortement qu’ils auraient joué de leur influence pour gagner de l’argent.

Fin juillet, Jefferson avait déjà tenu des propos semblables dans l’hebdomadaire allemand Der Spiegel. Voici l’interview traduite en anglais par le magazine, et sa version française, réalisée par le site alterinfo.net. Le chercheur désigne clairement l’industrie pharmaceutique : "Parfois on a le sentiment qu’il y a tout un secteur industriel qui attend presque qu’une pandémie éclate."

Quel crédit accorder à ce chercheur ? Le médecin Marc Zaffran, plus connu sous son nom de plume Martin Winckler, qui avait déjà appelé à ne pas céder à la panique sur son blog, lui fait confiance. Joint par e-mail par @si, il n’y va pas par quatre chemins : "Le projet Cochrane est un projet indépendant d’analyse des informations médicales. C’est une valeur sûre, objective et extrêmement fiable".Pour lui, le discours de Jefferson "est scientifique, alors que celui des gouvernements (et de l’OMS, influencée par l’industrie qui fait probablement pression sous une forme ou une autre, car l’OMS a besoin d’argent pour financer les campagnes de santé dans les pays en développement) n’est pas crédible".

Mi-juin, un éditorialiste du Los Angeles Times avait lui aussi questionné la définition actuelle de l’OMS. Mais lui situait sa modification bien plus tôt que mai 2009 : "En 2005, l’OMS a promulgué une définition qui ignore pratiquement le nombre de cas, et complètement les morts."

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Pour Bernard Debré, la grippe A est une "grippette"

selon LE MONDE 26.07.09

Le professeur de médecine et député UMP Bernard Debré affirme que la grippe A (H1N1) "n’est pas dangereuse" et que la mobilisation contre la pandémie "ne sert qu’à nous faire peur", dans une interview, parue dimanche 26 juillet dans le Journal du Dimanche.

"Cette grippe n’est pas dangereuse. On s’est rendu compte qu’elle était peut-être même un peu moins dangereuse que la grippe saisonnière. Alors maintenant, il faut siffler la fin de la partie !", déclare M. Debré.
"Tout ce que nous faisons ne sert qu’à nous faire peur", ajoute-t-il. "Oui, cette grippe fuse très vite. Et après ? Un malade en contamine deux ou trois, contre un pour une grippe classique. Mais cela reste une ’grippette’, ce n’est ni Ebola, ni Marburg", souligne-t-il. Selon Bernard Debré, "sans le dire, les pouvoirs publics ont déjà commencé à réduire la voilure. Les malades, dont on ne vérifie d’ailleurs plus s’ils ont attrapé le H1N1 ou un simple
rhume de cerveau, sont désormais invités à prendre du paracétamol", relève-t-il.

"SURMÉDIATISATION POLITIQUE"

Selon lui, les gouvernements "n’avaient pas vraiment d’autre choix que de suivre", après que l’organisation mondiale de la santé (OMS) eut, "de façon un peu rapide, commencé à gesticuler, avec des communiqués quotidiens et des conférences de presse à répétition". Mais il leur "reproche d’avoir ensuite succombé à une surmédiatisation politique de cet événement." "Il y a 800 cas répertoriés en France. C’est une plaisanterie ! Va-t-on se mettre à comptabiliser les diarrhées ?",ironise-t-il.
"On aurait dû annoncer clairement la couleur : nous sommes dans le cadre d’un exercice grandeur nature. Point à la ligne. Il est inutile d’affoler les populations sauf à vouloir leur marteler, à des fins politiques, le message suivant : bonnes gens dormez sans crainte, nous veillons sur vous", déclare encore le M. Debré qui précise qu’il "n’accuse pas" la ministre de la santé Roselyne Bachelot. Il estime qu’en France "les vaccins ne seront pas prêts avant le 15 novembre", c’est-à-dire "lorsque le premier pic de contamination sera passé".
"Bien sûr, ce virus peut muter et devenir virulent. Pour l’instant ce n’est pas l’avis exprimé par la majorité des virologues... Admettons que le pire se produise. Est-on certain que les vaccins commandés seront efficaces ? Non", tranche M. Debré, qui qualifie d’"erreur économique" la
commande française ferme de 100 millions de vaccins. "Il fallait laisser les laboratoires développer leurs produits et ensuite acheter en fonction de nos besoins", explique-t-il. "Ce qui me paraît plus grave, conclut le médecin, c’est que l’on a réquisitionné des lits d’hôpital et des ambulances pour
rien, faisant perdre des chances et du temps à d’autres malades."

P.-S.

NB : A bon entendeur : Admettons que le vaccin trop rapidement produit et superficiellement testé - par qui d’ailleurs ? - provoque par son application massive des maladies et allergies en masse.......Ce sera une affaire encore plus juteuse pour les cinq grands laboratoires pharmaceutiques qui dominent la marché planétaire

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