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Nouhoum KEITA toujours en prison....

lundi 13 avril 2009

Traduction en allemand à la fin de l’article - deutscher Text als Anhang

Nouhoum KEITA, journaliste à la Radio Kayira , co-organisateur du forum social mondial à Bamako, est en prison depuis le 26 février 2009

Le vrai faux passeport

En juillet 2008, Nouhoum KEITA apprend que sa photo a été utilisée à son insu dans un vrai faux passeport, document, qui a servi dans une malversation financière. Il dépose une plainte à la police. La confrontation ave la personne victime de cette malversation (qui serait un opérateur économique indien ayant, depuis lors, disparu dans la nature), démontre que Nouhoum KEITA n’est nullement impliqué. Dans sa déposition auprès de la police, l’homme d’affaires indien a même précisé qu’il ne portait pas plainte. Mais, au moment où Nouhoum KEITA se battait pour diligenter sa plainte contre X déposée devant le Procureur de la République de la commune II, afin de faire toute la lumière sur cette affaire qui est de nature à salir son honorabilité, un avocat malien qui dit avoir été constitué par l’opérateur économique indien, plaignant toujours introuvable, est allé porter plainte contre lui pour complicité d’escroquerie devant le Procureur de la commune V. Sur la base d’un procès verbal truqué par un officier de police, le juge d’instruction chargé du dossier au niveau du tribunal de la commune V, n’a pas hésité, en absence de toute preuve irréfutable, à signer un mandat de dépôt. Nouhoum a été, de ce fait, déféré le 27 septembre 2008 puis relâché le même jour, ayant bénéficié d’une mise en liberté provisoire.
Le 21 octobre 2008, soit près d’un mois plus tard, mécontent de la lenteur mise par la justice à compléter l’instruction de son dossier et déterminé à faire manifester la vérité, il a porté plainte contre les faussaires présumés et l’officier de police qui avait falsifié sa déposition pour "dénonciation calomnieuse et faux témoignage".
Après un autre mois de patience afin de faire progresser le dossier, Nouhoum KEITA a sollicité une audience auprès du Ministre de la Justice, Garde des Sceaux du Mali qui l’a reçu le 23 janvier 2009.
C’est au bout d’un troisième mois d’attente infructueuse et doutant de la compétence et de la bonne foi du juge chargé du dossier que le 25 février 2009, Nouhoum KEITA a annoncé sur l’antenne d’une radio libre de Bamako qu’il entendait constituer un nouveau dossier et porter plainte contre X. Le lendemain, à dix heures, il a été arrêté et déféré à la prison centrale de Bamako, sans autre forme de procédures par le magistrat en charge du dossier. L’Union nationales de journalistes du Mali (UNAJOM) a immédiatement engagé une procédure de mise en liberté provisoire. Une demande de mise en liberté provisoire a été signée par le magistrat le 28 février 2009 et remise au procureur de la République près le tribunal de première instance de la commune V, qui n’a pas réagi jusqu’à présent.

Situation le 12 avril 2009 :

Pas de changement. Sous prétexte que les interventions à l’intérieur du pays et depuis l’étranger empêchent les juges de travailler en toute indépendance, le syndicat autonome de la magistrature, s’est saisi de l’affaire Nouhoum KEITA et constitue aujourd’hui le point de blocage. Il doit décider dans les jours à venir de la suite à donner dans l’affaire. En attendant Nouhoum KEITA est toujours en prison.

Quelques informations complémentaires :

En août 2008 six techniciens et journalistes de la station de Niono du réseau de communication Kayira ont été arrêtés et condamnés à un mois de prison ferme et 50’000FCFA d’amende, sous le prétexte du non respect d’une mesure de fermeture, en fait illégale, de cette antenne locale, par le Préfet, en lieu et place des Ministres de la communication et de l’Administration Territoriale, seuls habilités normalement à prendre une décision.
Il est indiqué de penser que leur arrestation est intervenue suite à la dénonciation sur les ondes de Radio Kayira de NIONO des malversations, de la corruption et des abus administratifs au sein de la régie de l’Office du Niger. Cette régie gère les installations hydrauliques et les 1 millions 200 000 ha de terres le long du fleuve, qui sont destinés (et en grande partie exploitées) pour la riziculture.
En juillet 2004, l’Office du Niger a résilié les contrats d’exploitation de près de 3500 petits paysans et cultivateurs en difficulté pour non paiement intégral de leur redevance eau à terme échue. Ces terres ainsi récupérées, plutôt arrachées de façon inhumaine à des producteurs pauvres et sans autre source de revenus pour faire vivre leurs familles, ont été officiellement attribuées à des particuliers et à des sociétés étrangères mais aussi à des fonctionnaires connus sous l’appellation : "les paysans du dimanche" qui les ont occupées, dans un certain nombre de cas, avec l’appui des forces de l’ordre.
La lettre ouverte adressée le 24 mai 2006 par Nouhoum KEITA au Président Ahmadou Toumani TOURE, suite à la visite d’Etat du ministre de l’Intérieur de l’époque, l’actuel président français Nicolas Sarkozy, démontre la profonde discorde face à la politique de privatisation et de soumission au néo-liberalisme appliquée par ce gouvernement et les raisons des tentions populaires grandissantes au Mali. Cette lettre est encore aujourd’hui dans les esprits.
Les élections municipales qui auront lieu à la fin du mois d’avril 2009 menacent, sur fond de ras - le - bol populaire, les forces politiques en place. Il n’est donc pas étonnant, que le journaliste Nouhoum KEITA, responsable de la communication pour le parti SADI (Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance), connu au delà du Mali pour son franc-parler et ses critiques face au contexte économique et politique actuel, soit soumis à une tentative d’intimidation.
La durée exceptionnelle du traitement de son dossier et de sa détention préventive, les changements inexplicables opérés par les autorités judiciaires jettent un discrédit sur elles. La détention prolongée, pendant laquelle, le magistrat s’efforce d’inculper Nouhoum KEITA est probablement destinée à le discréditer devant l’opinion publique. Dans tous les cas, l’évolution de l’affaire Nouhoum KEITA, nous pousse à penser qu’il y a une main politique quelque part qui tire les ficelles. Mais à quelle fin ? Au regard du droit malien, Nouhoum KEITA devait bénéficier d’une mise en liberté provisoire. Mais, pourquoi cette opposition du procureur de la République de la commune V ?
Nouhoum est aujourd’hui pris en otage par la justice de son pays, sensée l’aider à faire la lumière sur cette affaire dans laquelle, il n’est qu’une victime innocente.
Jusqu’à présent le Mali bénéficiait de la réputation d’un pays qui respecte les principes démocratiques et la liberté des médias. Mais, à la lumière de certains évènements, nous sommes très inquiets quant à l’évolution des droits de l’Homme au Mali. L’emprise croissante d’une politique néo-libérale sur la gestion du pays, a fini par le jeter dans les bras de la corruption qui gangrène tous les secteurs politiques, sociaux et économiques.
Nous demandons la libération immédiate et sans condition du journaliste Nouhoum KEITA de la Radio Kayira, militant altermondialiste de tout premier plan et membre influent de SADI, un des principaux partis d’opposition au Mali.
Nous exigeons que la justice malienne lui accorde, comme à tout autre citoyen, une enquête sérieuse et un traitement respectueux de droits fondamentaux de l’être humain. C’est bien ce que prévoit la Constitution du Mali et c’est bien ce que Nouhoum KEITA n’a jamais cessé de réclamer.

Pour tout complément d’informations : Prof Many Camara, courriel manycamara@yahoo.fr
Hannes Lammler Forum Civique Européen, courriel lammler@forumcivique.org
Pour plus d’informations :
WWW.JOURNARLES.ORG une série de documents concernant l’affaire du vrai faux passeport de Nouhoum KEITA.

Veuillez nous adresser une copie de votre réaction ou publication, votre message ou accord de co-signer la demande de libération immédiate de Nouhoum KEITA à Many Camara ou Hannes Lammler

Liste non exhaustive de personnalités et ONGs qui appuient la libération immédiate de Nouhoum KEITA :
Cheikh Omar SISSOKO, cinéaste et ancien Ministre de la culture, Mali, Jean Ziegler, Membre du comité d’experts du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, Jean Pierre BERLAN, économiste, ancien directeur de recherche en sciences économiques à l’INRA, Bekoto, vhanteur populaire MADAGASCAR ; Jean Louis GROSS, médecin, Nuit Saint Georges ; Huguette Lehmann-Golay, Goldach, Suisse ; Jocelyne Fuligno, Chef d’entreprise, Neuchâtel Suisse, Andreas Meyer, Enterpreneur, Odiaxere, Portugal, Jean Claude AMARA, DROITS DEVANTS, Paris, France, Denis von der Weid, Dr. en droit (si utile) "Président Antenna Internationale" ONG, réseau d’avocats Genève, Suisse.
Philippe Piau, acteur et réalisateur, Angers, France ; Assane KONE, Journaliste Bamako, Mali, Eberhard Schultz, Avocat, BERLIN

Cet appel a été appuyé jusqu’à présent par une centaine de personnes et d’ONGs, parmi eux
ATTAC France, SURVIE, Forum Civique Européen, JOURNARLES, RADIO ZINZINE, CADTM, Droits devant, Coalition des Alternatives africaines Dette et Développement – Mali (CAD), le Mouvement des Sans Voix, Sanfin, Union nationale des journalistes maliens (UNAJOM), Monde sans guerre (Thérèse Néroud), Centre des cultures (Denis Dégé)

Deutscher Text

Nouhoum KEITA, Journalist beim Radio Kayira,
Ko-Organisator des Welt Sozial Forum in Bamako, ist seit dem 26. Februar 2009 im Gefängnis

Der malische Journalist Nouhoum KEITA, Mediensprecher einer wichtigen Oppositionspartei, wurde im Vorfeld der bevorstehenden Gemeindewahlen auf der Grundlage falscher Anschuldigungen im Februar festgenommen und inhaftiert.
Nouhoum KEITA erfuhr im Juli 2008, dass sein Passbild für einen gefälschten Pass verwendet und dieser dann angeblich für eine finanzielle Veruntreuung benutzt wurde. Um Aufklärung in dieser mysteriösen Sache bemüht und um seinen guten Ruf und seine Integrität besorgt, erstattet er bei der Polizei Anzeige zur Ermittlung der unbekannten Täterschaft. Bei einer Gegenüberstellung mit dem geschädigten Opfer (angeblich ein indischer Geschäftsmann, der seither spurlos verschwunden ist) wird festgestellt, dass Nouhoum KEITA an dem Betrug nicht beteiligt war. In seiner Aussage hatte der indische Geschäftsmann sogar ausdrücklich präzisiert, dass er gegen Nouhoum Keita keine entsprechende Klage erheben wolle.
Nachdem Nouhoum KEITA bei der Staatsanwaltschaft II Klage gegen Unbekannt eingereicht hat, reicht ein malischer Rechtsanwalt, angeblich im Auftrag des weiterhin unauffindbaren indischen Geschäftsmannes, bei der Staatsanwaltschaft V gegen Nouhoum KEITA Klage wegen Beihilfe zum Betrug ein. Auf Grund eines von einem Polizeioffizier gefälschten Vernehmungsprotokolls stellt der zuständige Untersuchungsrichter V einen Festnahmebefehl aus. Nouhoum KEITA wird am 27. September 2008 verhaftet, doch noch am gleichen Tag unter dem malischen Status der „provisorischen Freilassung“ entlassen.
Entschlossen die Wahrheit aufzuklären und unzufrieden mit der schleppenden Behandlung seines Falles durch die Justiz, reicht Nouhoum Keita am 21. Oktober 2008, also fast einen Monat später, Klage wegen „Verleumdung und falscher Zeugenaussage“ gegen den Polizeioffizier ein, der das oben genannte Vernehmungsprotokoll gefälscht hat.
Wiederum nach einem Monat Warten beantragt Nouhoum KEITA eine Aussprache beim Justizminister (Garde de sceau) von Mali, welcher ihn am 23. Januar 2009 empfängt.
Abermals einen Monat später, nun sehr an der Kompetenz und dem guten Willen des zuständigen Richters zweifelnd, kündigt Nouhoum Keita am 25. Februar 2009 auf einem freien Radiosender in Bamako an, dass er ein aktualisiertes Dossier erstellen werde um damit erneut Klage gegen Unbekannt einzureichen. Am folgenden Morgen wird Nouhoum KEITA festgenommen und ohne vom zuständigen Richter etwas Neues zur Last gelegt bekommen zu haben ins Zentralgefängnis von Bamako überführt.
Die Nationale Journalisten Union von Mali (UNAJOM) hat unverzüglich ein Gesuch zur „Provisorischen Freilassung“ eingereicht. Das Gesuch wurde am 28. Februar 2009 vom zuständigen Magistrat (Richteramt) unterschrieben und beim Staatsanwalt der zuständigen ersten Gerichtsinstanz eingereicht. Dieser hat bis jetzt nicht reagiert.

Situation am 12. April 2009 :
Keine Veränderung. Unter dem Vorwand, dass die Interventionen aus dem In- und Ausland die Richter an einer unabhängigen Bearbeitung hindern könnte, wurde der Fall nun dem „Syndicat autonome de la Magistrature“ übergeben und liegt nun dort. Diese autonome Behörde müsste nun über den weiteren Fortgang entscheiden. Unterdessen ist Nouhoum KEITA immer noch im Gefängnis.

Einige Hintergrundinformationen :
Im August 2008 wurden sechs Techniker und Journalisten von der Radiostation Kayira in Niono verhaftet und zu einem Monat Gefängnis, sowie einer Buβe von 50.000.- CFA (ca 72 Euro) verurteilt. Das Urteil lautet auf „Nichtbefolgung einer Schliessungsverfügung für den lokalen Radiosender“. Die Schliessungsverfügung wurde jedoch nicht von dem zuständigen „Ministerium für Kommunikation und territoriale Verwaltung“ erlassen, sondern von einem dafür unbefugten Präfekten. Wahrscheinlich hängen die oben erwähnten Verhaftungen und Verurteilungen damit zusammen, dass Radio Kayira über Betrügereien, Korruption und Amtsmissbrauch beim „Office du Niger“ berichtete. Dieses „Office du Niger“ ist als staatliches Organ für die Verwaltung einer Fläche von 1,2 Millionen Hektar Land entlang des Flusses Niger und seines Wassers zuständig. Das Land ist für den Reisanbau bestimmt und wird größtenteils von Bauern bewirtschaftet.
Im Juli 2004 hat das „Office de Niger“ fast 3.500 kleinen Bauern die Pachtverträge gekündigt, weil sie wegen finanziellen Schwierigkeiten das bezogene Wasser nicht komplett termingerecht bezahlen konnten. Für die meist sehr armen Bauern und Bäuerinnen gibt es für den Unterhalt ihrer Familien keine anderen Einkünfte. Das ihnen auf diese Weise weggenommene Land wurde an Privatpersonen, ausländische Gesellschaften und an Staatsbeamte, sogenannten „Sonntagsbauern“, vergeben. In einer Reihe von Fällen konnten diese Leute das Land nur mit Hilfe von Ordnungskräften in Besitz nehmen.

Nouhoum KEITA verfasste am 24. Mai 2006 nach dem Besuch des damaligen Innenministers von Frankreich und aktuellem Präsidenten Nicolas Sarkozy einen offenen Brief an Staatspräsident Ahmadou Toumani TOURE. Der Brief beschreibt die grundsätzliche Kritik zur angestrebten Politik der Privatisierung und des Neoliberalismuses und die Gründe für die zunehmenden Unzufriedenheit und Spannungen in der Bevölkerung werden aufgeführt. Dieser offene Brief ist auch heute noch genauso aktuell. Auf Grund dieser weit verbreiteten Unzufriedenheit laufen die politisch herrschenden Kräfte Gefahr, die Ende April stattfindenden Gemeindewahlen zu verlieren. Der Journalist Nouhoum KEITA ist bei der Oppositionspartei SADI (Afrikanische Solidarität für Demokratie und Unabhängigkeit) zuständig für Kommunikation, weit über das Land hinaus dafür bekannt, dass er bei seiner Kritik an der aktuellen politischen und wirtschaftlichen Situation kein Blatt vor den Mund nimmt. Es überrascht daher nicht, dass versucht wird, ihn massiv einzuschüchtern.
Die Verschleppung des Verfahrens, die präventive Festnahme und die beispiellosen Vorgänge bei den Gerichtsbehörden werfen ein zwiespältiges Licht auf die malische Judikative. Die ungewöhnliche Länge der Haft, von Gerichtsbeamten genutzt eine Klage zu formulieren, soll möglicherweise dazu dienen, ihn öffentlich zu diskreditieren.
Auf jeden Fall müssen wir auf Grund der bekannten Fakten und Entwicklung im Fall Nouhoum KEITA annehmen, dass eine politische Hand im Hintergrund die Fäden zieht. Aber welche Absicht steckt dahinter ? Nach malischer Rechtspraxis hätte Nouhoum KEITA ein Anrecht auf „provisorische Freilassung“.

Nouhoum KEITA wird heute von der Justiz seines Landes als Geisel festgehalten anstatt ihrem Auftrag nachzukommen die Hintergründe dieses Falles aufzukären. Nouhoum KEITA ist ein unschuldiges Opfer.
Bis jetzt hatte Mali den Ruf eines Landes mit demokratischen Prinzipien und respektierter Pressefreiheit.
Aber im Lichte der erwähnten Vorgänge macht uns die neueste Entwicklung der Menschenrechtslage in Mali ernste Sorgen.
Die zunehmenden Auswirkungen der neoliberalen Politik in Mali haben zur Folge, dass die Korruption sich in allen Bereichen der Politik, der Gesellschaft und der Wirtschaft ausbreitet und zunimmt.

Die unterzeichnenden Personen und Organisationen fordern die sofortige und bedingungslose Freilassung von Nouhoun KEITA , Journalist von Radio Kayira und aktiver Globalisierungskritiker.
Wir verlangen, dass die Justiz von Mali ihm, wie allen anderen Bürgern, ein faires Rechtsverfahren zugesteht und dabei die fundamentalen Menschenrechte respektiert, so wie es in der malischen Verfassung verankert ist und von Nouhoum Keita ohne Unterlass gefordert wird.

Für weitere Informationen :
Hannes Lämmler, Europäisches Bürgerforum EBF, per email an lammler@forumcivique.org
Prof. Many Camara, per email an manycamara@yahoo.fr
WWW.JOURNARLES.ORG: Sie finden hier einige Dokumente die die Geschichte vom gefälschten Pass von Nouhoum Keita behandeln, den offenen Brief an den Präsidenten ATT, ein Interview zur Lage mit dem ehemaligen Kulturminister Sissoko (MP3).

Nicht abgeschlossene Liste von Organisationen und Personen welche die sofortige Freilassung von Nouhoum Keita verlangen :
Cheikh Omar SISSOKO, Filmemacher und ehemaliger Kulturminister, Mali
Jean Ziegler, Mitglied des Expertenkomitees des Menschenrechtsrates der Vereinigten Nationen
Jean Pierre BERLAN, économiste, ancien directeur de recherche en sciences économiques à l’INRA
Andreas Meyer, Unternehmer, Wangen, Schweiz, Bekoto, Musiker, MADAGASCAR ; Jean Louis GROSS, Arzt, Nuit Saint Georges, (F) ; Huguette Lehmann-Golay, Goldach, (CH) ; Jocelyne Fuligno, Unternehmerin, Neuenburg,(CH) ; Jean Claude AMARA, DROITS DEVANTS, Paris, (F), Denis von der Weid, Dr. jur. Präsident Antenna Internationale,Genève,(CH) ; Philippe Piau, Theatreregisseur, Angers, France ; Assane KONE, Journalist, Bamako, Mali, Eberhard Schultz, Menschenrechtsanwalt, BERLIN (D)

Dieser Aufruf wurde bisher von über Hundert Personen und Organisationen, unter ihnen :
ATTAC France, SURVIE, CADTM, Forum Civique Européen, JOURNARLES, RADIO ZINZINE, Coalition des Alternatives africaines Dette et Développement – Mali (CAD), le Mouvement des Sans Voix, Sanfin, Union nationale des journalistes maliens (UNAJOM), Monde sans guerre (Thérèse Néroud), Centre des cultures (Denis Dégé),

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