" FACE à la répression d’un régime, nous sommes tous la Tunisie", écrivait Ibn Al-Dhi en novembre 2011 dans « Jasmin tunisien », une ode aux printemps arabes.
Pour ce poème, le poète qatari a été condamné, le 29 novembre, à la prison à vie. Si la sentence est une sinistre farce , le procès à huis clos a été tout aussi grotesque. Arrêté peu après avoir lu ses écrits sur Internet, placé cinq mois à l’isolement, Al-Dhi n’a pas eu le droit de prendre la parole devant une cour présidée par.... son juge (...)