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PROVENSOL

D’autres formes d’échange sont possibles...

jeudi 26 juillet 2012, par Forum Civique Européen

D’autres formes d’échange sont possibles que celle, restée depuis trois cents ans la même, celle qui enrichit les banquiers et appauvrit les gens. Hollande, François de son prénom, avance dans le duel télévisé contre Nicolas Sarkozy une argumentation sans faille : la Banque Centrale Européenne (BCE) ne peut pas faire crédit aux collectivités que sont l’État, les Régions et les Municipalités mais seulement via l’intermédiaire des Banques d’affaires privées. Ces fortunes privées reçoivent de l’argent à moins de 1% de la BCE et le prêtent ensuite aux collectivités à des taux d’intérêts exorbitants, pouvant aller jusqu’à 18% ! « Ceci doit changer » dixit François Hollande.

Journarles ajoute à ce propos

...que ces mêmes fortunes privées - too big to fail, too big to jail - (trop grand pour faire faillite- trop gros pour la prison) ont été sauvées de la faillite par les États, contre lesquels ces banques spéculent de nouveau après leur sauvetage. La revendication de Hollande met en cause les traités de Maastricht et de Lisbonne, et donc le statut de la Banque Centrale Européen - la BCE - qui, depuis sa création, échappe au contrôle démocratique.
Quand la BCE fournit des liquidités de milliards d’euro à la société, ça passe toujours à travers des guichets des banquiers privés qui s’enrichissent au passage pour utiliser ces moyens énormes non pas pour l’économie réelle mais pour leurs divers instruments spéculatifs de placements. Au cœur des ce problème se trouve la création monétaire. Ces règles que nous acceptons sans les connaître. « Trop compliqué. » « Je n’y comprends rien ! » « De toute façons on ne peut rien faire ! » sont les commentaires les plus répandus.

Trois brochures disponibles dans les librairies , auprès de JOURNARLES et les Editions YVES MICHEL

Journarles montre : Yes we can !

Il existe une multitude de monnaies complémentaires qui fonctionnent. Des monnaies locales se mettent déjà en place ici et là ; ce que nous vous proposons, c’est de créer un instrument de paiement régional. Un instrument de paiement, une monnaie complémentaire, qui ne disparaîtra pas dans un des paradis fiscaux et qui ne pourra pas être détournée pour gonfler des bulles spéculatives.
Les monnaies complémentaires nous invitent à expérimenter un changement lent et fondamental. Non seulement elles peuvent favoriser plus de justice dans l’économie réelle, renforcer la production locale et artisanale, mais elles peuvent aussi contribuer
à éviter l’effondrement écologique de la planète.
JournArles vous propose d’imaginer une unité de paiement pour la région Provence Alpes et Côte Azur, que nous appellerons PROVENSOL. Ce PROVENSOL (P€)
serait un instrument de paiement favorisant les échanges de proximité et la relocalisation de l’économie. L’unité de paiement, le P€, serait équivalent à l’€ officiel.

Un ordinateur branché sur une ligne téléphonique, équipé d’un logiciel libre, comme cela fonctionne par exemple à Brixton en Angleterre. Ainsi les habitants de la Région, munis d’un téléphone portable ou d’un ordinateur et ayant adhéré à l’association PROVENSOL, seront prêts à réagir à la crise du capitalisme.

C’est pourquoi Journarles vous offre La face cachée de la monnaie numéro 3  :

Face à la crise créons de monnaies complémentaires

en téléchargement libre, gratuit, free ou sans copyright à réimprimer et diffuser. L’édition en papier peut être commandée auprès de JournArles (journarles [at] wanadoo.fr).

Pour télécharger la brochure Face à la crise créons des monnaies complémentaires activez ce lien !

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