Les manifestants étaient 150 selon la police, 300 selon la Confédération paysanne, Greenpeace et Attac qui organisaient une journée nationale d’action contre les OGM.
- Contre les OGM
Geneviève Savigny, productrice de volailles dans les Alpes-de-Haute-Provence et membre du comité national de la Confédération paysanne, a estimé que "les OGM sont une très mauvaise réponse à de bonnes questions". "Oui, il faut limiter l’utilisation des pesticides, donner un avenir aux paysans laminés par la baisse des prix. Mais balancer dans l’environnement des organismes manipulés en laboratoire dont on ne sait pas ce qu’ils vont devenir est la pire des solutions", a affirmé Mme Savigny, une des neuf personnes poursuivies pour avoir castré des plants de maïs génétiquement modifié, en juillet, à Guyancourt (Yvelines).
- La faux sur les toits de la ville
"Les dix multinationales qui affirment l’utilité des OGM contrôlent 40% des semences commercialisées et 100% des semences OGM", a notamment dénoncé la Confédération.
Un représentant de Greenpeace, Pierre Perretti, a dénoncé "le caractère incomplet de l’étiquetage" : "plus de 60% de la production d’OGM a trouvé un débouché dans l’alimentation des animaux (via les tourteaux de soja notamment), à l’insu des consommateurs, puisque les producteurs ne sont pas obligés de mentionner l’usage des OGM sur les barquettes de viande ou les oeufs".
- L’arc de la porte d’Aix à Marseille
Les manifestants ont rappelé que la région PACA, dirigée par le socialiste Michel Vauzelle, avait adopté, avant les élections, "une motion dans laquelle elle se déclare zone hors OGM" et lui ont demandé de "soutenir réellement l’agriculture de qualité et biologique".
Selon AFP du samedi 8 mai