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Un nouvel hebdo...

Cervos serviles

par Guy Marigot

lundi 31 octobre 2005, par ab (JournArles)

J’ai longtemps cru que le « cerveau frein » était une petite boîte qui aidait les automobilistes à réfléchir leur freinage et adaptait le ralentissement de leur véhicule aux circonstances et à la volonté du conducteur.

Un jour, en lisant le nom de la chose sur un emballage de pièces détachées, j’ai compris qu’il s’agissait, en fait, d’un « servo frein », à savoir, non pas d’un outil à réfléchir, mais d’un serviteur de freinage, d’une mécanique uniquement destinée à augmenter la pression du pied de l’automobiliste sur le circuit.

J’ai aujourd’hui la triste impression que beaucoup de gens n’ont pas lu ce qui était écrit sur l’emballage de leur cerveau et croient encore qu’il s’agit d’un « servo ». Non pas d’une belle chose qui leur permettrait de comprendre d’où ils viennent, ce qu’il font là, où ils veulent aller et de quelle manière ils veulent y aller, mais d’une petite boîte qui leur permettait de synchroniser certains gestes simples du quotidien, comme par exemple, arriver à marcher et à mâcher du chewing gum en même temps, sans pour autant se prendre les pieds dans leurs lacets et se casser la gueule.

Si fumer tue, boire tue, conduire tue et ça doit être vrai puisque c’est écrit sur tous les paquets de cigarettes, les bouteilles d’alcool (mais pas sur les bagnoles), à l’évidence, vivre sans penser rend con.

Le con se reproduisant toute l’année et avec une rapidité surprenante, sa chasse, contrairement à celle du canard, ne ferme jamais. Elle est également beaucoup moins dangereuse, car si en nettoyant votre stylo le coup part tout seul, il est rarement mortel.

Pour tous ces cons qui nous entourent et arrivent quelques fois à nous gâcher le café du matin ou l’apéros du soir, voici quelques recettes de vengeances très faciles à mettre en œuvre et qui ne demandent que très peu d’investissement en matériel.

Comme pour les recettes de cuisine ou de tricot, il s’agit d’un hebdomadaire dont la parution débutera le 11 novembre en hommage à la plus grosse connerie crée par vos futures victimes : la guerre.

A bientôt donc, si vous le voulez bien.

Guy Marigot

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