La compagnie fruitière, entreprise basée à Marseille, importe chez nous des bananes du Cameroun. Cultiver la banane industrielle, pour la compagnie fruitière et ses filiales, c’est intoquixer pays et paysans à coup de pesticides, c’est sous-payer les travailleurs et faire régner une disipline de fer, recourir à l’appareil répressif du dictateur Biya (ami de la République Française) contre un maire et des artistes.
Le maire de Njombe Penja, voulant que la compagnie paye ses taxes, derrière les barreaux.
Et pour se donner bonne figure, dépenser de l’argent pour des médicaments et un hopital ne suffisait plus. Pour bien vendre au mangeur de banane français, en plus de l’image de Kirikou sur les emballages, notre entreprise marseillaise (Famille Fabre) se fait partenaire de l’Unicef, lui reversant quelques centimes contre son logo, gage d’humanité.
Pierre Fabre (Compagnie Fruitière) et l’Unicef
Bref, l’Unicef se fait berner par notre Compagnie marseillaise, l’Unicef berne les acheteurs de bananes, la Compagnie fruitière grossit et s’enrichit avec les aides de la banque européenne sans payer de taxes locales et les camerounais dans l’enfer de la banane industrielle continuent leur boulot d’esclaves.
L’association Survie-13 à Marseille et Survie-France appellent à mobilisation et à interpeller l’Unicef.