Pour compenser la baisse et le tassement des prix de vente, il y a un principe bien établi dans l’agriculture : augmenter la production. Or nous constatons le résultat de cette pratique : surproduction chronique, forte concurrence entre les producteurs et leur élimination assurée. Le métier, devenu trop incertain économiquement, défavorise les installations. Les reprises d’installations sont pratiquement impossibles car celles-ci restent trop chères, trop grandes, trop spécialisées...
L’ADEAR et la Confédération Paysanne soutiennent une agriculture dite paysanne, qui cherche un équilibre entre producteur/consommateur/économie/services/environnement/... Cette nouvelle manière de raisonner et de pratiquer porte ses fruits et intéresse de plus en plus.
Des reconversions et des installations sont réalisées. Des paniers paysans, les marchés paysans, les points de vente collectifs, les AMAP, demain les épiceries sociales et solidaires sont des instruments qui permettront à des paysans petits et moyens de vivre de leur travail. Produire moins, produire mieux, valoriser sa production, se regrouper pour la vendre, être partenaire avec les consommateurs, d’autres pistes restent à inventer.
Conscients d’ouvrir une nouvelle voie, nous cherchons par notre action à livrer des produits de qualité, accessibles au plus grand nombre (ce qui n’est pas encore le cas aujourd’hui) tout en assurant un prix rémunérateur aux producteurs.
Est-ce une nouvelle manière de concevoir ce métier ? Des demandes pour les ventes en circuits courts sont là. L’ADEAR est sur le terrain et recrute des nouveaux producteurs. Vous êtes intéressés ? Passez donc nous voir !!!
Henri Cestier, président de l’ADEAR