Jean Luc était mon ami, mon voisin et nous lui avions filé nos terres, dont nous ne savions plus que faire. Avec Françoise c’était presque le seul élément dynamique de ce village. Sa mort, c’est aussi la mort de nos montagnes, où il n’y aura plus que quelques abrutis pour meubler deux trois mois dans l’année à patauger avec des skis dans la neige. Avec Jean luc une vie avait recommencé dans ce village. Les chemins et les champs avaient été débroussaillés, une vie économique avaient péniblement redémarrée, des enfants étaient nées. Toutes nos montagnes sont condamnées au nom d’une logique absurde (...)