En réponse à :
3 mai 2005, par ab (JournArles)
Lorsque j’étais petit, mes parents n’ayant pas la télévision, j’étais obligé d’avoir beaucoup plus d’imagination si je ne voulais pas m’emmerder. J’allais donc à la pêche et lisais beaucoup. Pêche et lecture me conduisirent inévitablement à l’inénarrable roman de Pierre Loti, « pêcheurs d’Islande ».
D’histoires de pêche en histoires de pêcheurs, je rencontrais au détour d’une page, le mythique terme de « laboureurs des mers ». Pour moi, fils de paysan qui voyais souvent mon père et quelquefois mes frères partir le (...)