C’est ainsi que la Confédération Paysanne PACA a lancé alors l’appel suivant pendant la manifestation devant la préfecture d’Avignon le samedi 4 aout 2007 : Bien que les différents élus (Conseil régional, Conseil général de Vaucluse, Mairie d’Orange), se soient engagés à faire remonter les demandes d’obtention du parcellaire de cette culture de maïs OGM, pour l’instant, l’emplacement n’est toujours pas connu. Conséquence directe de ce manque de transparence : les paysans ayant des parcelles proches et les apiculteurs de la zone se retrouvent dans une totale incapacité à se prémunir contre la contamination liée à la dissémination des pollens.
Il est essentiel que chacun (paysans, citoyens-consommateurs, élus, associations, syndicats, organisations politiques…), se mobilise pour réaffirmer avec force sa détermination à refuser la présence d’OGM en PACA, pour sauvegarder les productions de qualité.
La Confédération Paysanne PACA demande qu’un MORATOIRE sur la culture en plein champ des OGM soit appliqué dans les plus brefs délais, au niveau national.
Cet appel a été apparemment entendu. On pouvait lire dans la Provence
du vendredi 10 aout l’article de Fabien Bonnieux :
Le témoignage d’un faucheur vauclusien
AVERTIR LA POPULATION
Lundi soir, à Jonquières, un test OGM sur une parcelle a entrainé son saccage.
C’était dans la nuit de lundi à mardi : un collectif de faucheurs volontaires anti-OGM a saccagé une parcelle de 1000 m2 de maïs transgénique sur la commune vauclusienne de Jonquières, après un mois de quadrillage actif dans les communes autour d’Orange. L’agriculteur y produisait des semences expérimentales, sous l’égide de la société Limagrain. Sous couvert d’anonymat, l’un des faucheurs raconte l’opération-commando de ceux qui se revendiquent plus que jamais comme "éco-citoyens".
"Le champ en question avait été repéré bien avant l’intervention (..)", préfère t-il témoigner avec prudence. "Deux prélèvements ont été faits sur la parcelle de Jonquières. Plus tard, en milieu protégé et propre, ces prélèvements se sont avérés positifs."
Et le militant de terrain de détailler le processus : "En fait, la feuille de maïs est écrasée, et cela donne une sorte de pâte à modeler. Puis, on
utilise alors un testeur (fourni parGreenpeace, ndlr), qui ressemble à un test de grossesse. Il permet de savoir en cinq minutes si le maïs est transgéniqueou pas." Dans le cas du champ vauclusien, la bandelette a viré au violet. Une couleur qui ne prête à aucune confusion.
Très remonté, ce faucheur volontaire accuse : "Le maire de Jonquières Louis Biscarrat, (droite) était forcément au courant puisqu’il a du donner son accord (Information démentie hier par la préfecture de Vaucluse) pour l’implantation du maïs transgénique.
Nous, nous voulions la transparence sur les essais. Or, il n’a pas averti la population. Son attitude est honteuse, il faut la condamner. Le maire est élu par le peuple et non parles multinationales. "
L’éco-citoyen conclut en pointant du doigt "les dangers à moyen terme. "
"On introduit le maïs dans la chaine alimentaire alors que des experts ont déterminé qu’il y avait des effets secondaires sur les rats, et donc sur les êtres humains, notamment des lésions au niveau de l’estomac et de la moelle épinière. "
En janvier 2008, la nouvelle variété de maïs cultivée sur cette parcelle aurait du être déposée dans un but de commercialisation. » Fabien Bonnieux
Vous voulez connaitre les preuves scientifiques de la dangerosités des OGM ?
Voici la traduction d’un dossier. OGM - ISIS 2007 Report,
Le cauchemar de la dissémination des aliments génétiquement modifiés résulte de la tromperie des organismes chargés de la réglementation et des contrôles.
Titre d’origine : GM Food Nightmare Unfolding in the Regulatory Sham
Il est possible de télécharger ce document de 40 pages.
Mode d’emploi pour imprimer et créer sa propre brochure : Imprimer d’abord les pages impaires, ensuite au verso les pages paires, plier et la brochure est prèt pour une lecture tranquille à la plage, à l’ombre ou au coin de la cheminée.
Journarles vous recommande ce dossier vivement. C’est un témoignage qui va bouleverser la culture en plein champs des OGM. Il a été traduit par Jacques Hallard, Ing. CNAM, consultant indépendant
contact mail : jacques.hallard921@orange.fr