9 mai, Journée de l’Europe
PROPOSITIONS POUR UNE EUROPE LAIQUE ET FEMINISTE
Nous souhaitons, nous voulons, nous exigeons :
Que l’accès des femmes à toutes les professions soit garanti, ainsi que leur représentation en politique et aux postes de décisions.
Que tout discours sexiste soit passible de sanction comme tout discours raciste. Par exemple : s’il est évidemment possible de critique une femme politique pour ses idées, il n’est absolument pas question de l’attaquer parce qu’elle est femme.
Que soit développé l’accès à la contraception et à l’avortement dans tous les pays européens, afin que seules les femmes choisissent de donner ou nom la vie.
Que cesse la démonisation de la sexualité des femmes.
des femmes, servantes de l’homme et vouées au mariage et à la procréation.
Que l’école, de la maternelle à la faculté, développe les mêmes compétences chez les garçons et chez les filles, afin de promouvoir un égal accès à toutes les professions.
Que cesse la publicité sexiste et la marchandisation du corps des femmes
Que soit préservée une puissance publique libre de toute allégeance confessionnelle et que soit respectée la mixité dans tous les lieux et services publics (piscines, hôpitaux, écoles, cinémas...)
Dans les hôpitaux, que ne soit pas remis en cause la compétence des médecins, qu’ils soient femmes ou hommes. Le malade doit accepter d’être soigné par le médecin de garde.
Que soient également respectées, dans les hôpitaux, les règles élémentaires d’hygiène. Certaines salles ne sont pas ouvertes au public (salle d’opération), ou seulement suivant des horaires précis (réanimation)
Nous demandons, comme Monique Karbouska le 29 mai 2005 à Marseille, que l’enseignement religieux soit retiré des écoles, mais en revanche, qu’un enseignement de l’histoire des religions soit organisé dans le cadre des cours d’histoire, notamment en ce qui concerne tous les aspects négatifs vis-à-vis des femmes et de l’humanité.
Que les lieux de culte soient des lieux de spiritualité et non de propagande politique
Que les archives des Eglises soient ouvertes aux historiens et que ceux-ci puissent faire une recherche approfondie sur le génocide des femmes dîtes « sorcières » perpétré en Europe du 15e au 18e siècle. « Une page non lue ne peut être tournée »
Commission Laïcité du Collectif 13 Droits des Femmes