Un certain nombre de secteurs clés restent aux mains de l’Etat via les entreprises publiques (State Owned Enterprises SOEs).
Dans les domaines stratégiques que sont :
les télécommunications, le transport et l’énergie, l’état conserve le contrôle.
L’Etat garde également de nombreux leviers par le contrôle presque total du système financier, l’importance de l’administration et du parti communiste au sein des entreprises.
Le danger est que ses autorités acceptent de se plier aux exigences du trio Banque mondiale / FMI / OMC en abandonnant le contrôle sur les mouvements de capitaux, en rendant convertible sa monnaie, en libérant le contrôle sur les investissements et en supprimant ses barrières douanières.
Toutes ses mesures sont demandées par l’UE, les Etats-Unis, le Japon.
Les pressions sur le gouvernement pour qu’il réévalue le yuan devraient se multiplier, mais la Chine reste en position de force :
elle peut menacer de se détourner des bons du Trésor américains (qui financent l’important déficit courant des Etats-Unis ou encore faciliter les sorties de capitaux du pays pour diminuer son stock de devises).
La Chine tente d’organiser son futur économique qui passe, actuellement et pour plusieurs années, par une croissance soutenue, supérieure à +7% l’an, ne serait ce que pour intégrer les quelques centaines de millions de paysans chinois qui quitteront les campagnes pour devenir ouvriers dans les zones urbaines et industrielles.
Elle est confrontée à d’énormes défis pour maintenir sa stabilité alors que sa croissance est tirée par ses exportations, ce qui a d’énormes répercussions sur le reste du monde :
étant donné sa taille et sa part croissante dans le marché mondial, l’instabilité économique alimente l’inconstance des prix mondiaux des biens de base et des matières premières.