vendredi 6 avril 2012
Depuis quelques décennies, la seule alternative proposée aux électeurs est le vote utile, c’est- à dire que l’on vote pour un candidat que l’on ne désire pas, pour éliminer un candidat que l’on déteste.
Cette démocratie a quelque chose de pourri car où passent les volontés et les convictions de chacun ?
Il n’y a pas d’autres alternatives que de choisir, généralement, entre les libéraux, d’un côté, les riches, et les mous de la social-démocratie qui vont se coucher au moindre doigt levé de l’ordre capitaliste et des nécessités de sa tirelire.
Joli modèle de l’expression populaire !
Peut-on en déduire une explication de l’abstentionnisme récurrent de ces dernières années ? Nous le croyons.
Le 22 avril prochain, nous pouvons nous débarrasser du président Sarkozy sans pour autant voter pour un candidat qui navigue à vue et qui n’est pas engagé dans un vrai changement révolutionnaire, républicain et citoyen d’une société qui en a urgemment besoin, bref pour un candidat qui recule devant les ennemis du peuple : les financiers.
Nous en avons déjà fait l’expérience : voter pour le moins pire n’a jamais conduit au meilleur, et pire, a fait revenir le plus pire à la maison .
C’est ce que l’on appelle en langue de bois, le principe de l’alternance, alternance entendue comme le choix entre les deux faces, dure et édulcorée, du pillage financier de la planète, du pillage des richesses de la terre, de la paupérisation du monde, du pillage tout court érigé en modèle économique, en vertu morale.
Un grand mouvement apparaît en France, qui prend de l’ampleur tous les jours, certainement un mouvement historique dont les origines remontent à la révolution Française de 1789, à la commune de Paris de 1871, au front populaire de 1936, à mai 1968, et au rejet actuel de la mondialisation capitaliste.
Un mouvement qui pourrait se décrire dans l’affirmation que la politique, ce doit être nous, tous ensemble, qui ne faisons plus confiance à des hommes qui font le contraire de ce qu’ils ont prétendu une fois qu’ils sont élus, qui touchent des pots de vins, et arrangent leurs carrières politiques dans un consensus déplorable.
Nous ne voulons plus des dirigeants, mais des représentants de nos besoins et de nos volontés.
Basta ya ! de tout ce baratin sécuritaire et raciste !
La sécurité c’est le peuple qui prend ses responsabilités, le peuple dans la rue, dans les quartiers, en vacances, au travail, pas comme des esclaves de la production, mais comme des créateurs de richesses et d’intelligence, le peuple qui est intransigeant sur la fraternité et l’amour, celui qui ne regarde jamais à priori l’autre comme un ennemi.
La sécurité n’est pas dans les caméras de vidéosurveillance, mais dans l’audace de s’approcher de l’autre quel qu’il soit.
Le front de gauche, Jean-luc Mélenchon, le front du peuple déjà, barrent la route au front national, le vote utile ou inutile, comme vous voudrez, n’est plus nécessaire dans l’entendement frileux de certains.
Votons suivant nos convictions pour un front du peuple, que l’on soit religieux, socialiste ou libertaire, tous ensemble désormais !
Ne calculons plus car nous allons y perdre notre âme, aujourd’hui l’avenir rejoint le présent, de l’audace de la fraternité, les portes s’ouvrent engouffrons-nous dans ce qui respire !
Vive le front du peuple !