mercredi 22 avril 2009
Nous ne vaccinerons pas nos troupeaux contre notre gré
La campagne de vaccination obligatoire contre les sérotypes 1 et 8 de la FCO, voulue par l’administration, la profession vétérinaire et une partie de la profession agricole, est une aberration technique, économique et surtout sanitaire. Les collectifs FCO et leurs partenaires, s’appuyant notamment sur les connaissances rendues publiques par le RFSA [1], en ont fait la démonstration.
La maladie n’est ni contagieuse, ni transmissible à l’homme et son impact zootechnique est très limité.
Il est par ailleurs avéré que l’éradication est improbable et que l’immunité naturelle acquise est plus efficace que n’importe quel vaccin. Elle a été développée par la plupart de nos animaux sans qu’ils manifestent nécessairement de signes cliniques de la maladie.
Le ministère est loin des 80 % des cheptels vaccinés (50 % de bovins et 33 % d’ovins vaccinés début avril) lui permettant de bénéficier des subventions européennes. Devant cet échec, les services du ministère de l’Agriculture poussent les éleveurs à vacciner, quoi qu’il en coûte à la santé des animaux. Nous avons reçu en effet de nombreux témoignages d’éleveurs dont les bêtes ont été malades suite à la vaccination et qui ont avorté. Pour les réfractaires, ils durcissent le ton et brandissent des menaces d’amende de classe 4 pouvant aller au maximum à 750€ par bête non vaccinée.
La Coordination des Collectifs FCO dénonce l’attitude du Ministère qui aboutirait à une radicalisation du mouvement de refus et l’appelle à suspendre l’obligation de vacciner et de désinsectiser.
En outre nous invitons les éleveurs qui ne souhaitent pas vacciner, ainsi que ceux qui ont vaccinés sous les pressions et menaces, à nous rejoindre pour participer à la bataille juridique et politique qui s’annonce.
Communiqué de presse :
Le 21 avril 2009
Contacts : Antoine de Ruffray 06 62 15 02 56
Charles Wirth 04 93 05 86 43