Incapable d’appliquer les lois de la République, aidé par la complicité active ou passive des élus locaux, l’Etat, représenté par le Sous Préfet d’Istres, se met en quatre pour raser ce bidonville rural.
L’urgence est invoquée- justifiant une assignation en référé- au moment précis où les associations, lassées de 4 ans de concertations stériles avec les pouvoirs publics, ont avec leurs seuls moyens, amélioré les conditions de salubrité de ce lieu dit « Le Gourbi » : Les Compagnons Bâtisseurs (Marseille) et Toilettes du Monde (Nyons), avec des financements de la Fondation Abbé Pierre (Paris) ont installé douches solaires et toilettes sèches. L’enlèvement des ordures ménagères (ignoré par l’ Agglopôle Provence et la Mairie de Berre) est géré par la section de La Ligue des Droits de l’Homme de La Fare les Oliviers grâce aux dons de particuliers et d’associations !
Pendant tout ce temps le silence des élus, interpellés au niveau local et national, est assourdissant.
Aujourd’hui, comme déjà en juin 2003 où une mobilisation l’avait fait échouer, la seule réponse des pouvoirs publics au logement des saisonniers agricoles est donc
l’ EXPULSION PURE ET SIMPLE de leurs abris de fortune, SANS RELOGEMENT.
Rassemblement
mardi 18 octobre 2005
au Tribunal de Grande Instance d’Aix en Provence
Ligue des Droits de l’Homme La Fare les Oliviers