« L’accumulation (d’accidents) met fin à l’impression de hasard » écrit Freud en 1915… Cela, Paul Virilio, penseur de la technique, ne cesse de le répéter. Le problème, selon lui, c’est que l’accident échappe et résiste toujours à l’emprise de la pensée, au moment même où nous en avons le plus besoin. Et en effet, selon la définition simplement formelle, l’accident nous apparaît toujours comme accidentel. Il ne relève a priori d’aucune forme de nécessité, et ne peut donc faire l’objet d’aucune connaissance. (...)