17 personnes présentes sur les 2 jours + passages des locaux membres d’Attac 45 + membres du collectif des faucheurs régional
1-Compte rendu de la commission OGM réuni à Clermont Ferrand : pas de remarques
2-Université d’automne d’Attac 63 (Clermont Ferrand)
Présentation du conseil scientifique d’Attac France par Dominique Plihon
Présentation de la commission OGM Attac France par Aurélien Bernier
4 filières : Les Nations Unies sous influence, l’Europe, Maîtrise du développement,et OGM.
La filière OGM s’est déroulée en
deux parties : la première « OGM et responsabilité » et
la 2ème « OGM : un déni de démocratie ».
Aurélien a basé sa première
intervention sur la position des assureurs qui pourraient se révéler
nos meilleurs alliés du fait de leur refus d’assurer les risques liés
aux cultures d’OGM (présentation université Poitiers) ; il a
ensuite présenté la position d’ATTAC et nos revendications concernant
la loi en préparation sur le sujet.
L’après-midi, Marie Claire Gras a
mis en évidence le leurre de démocratie qu’a été la mission
parlementaire du 14.05.2005 (présidée par J.Y Le Déaut ), la fumisterie
que représente la consultation du public par internet, et la tentative
de passage en force des décideurs. Elle a ensuite fait un bilan des
procès des faucheurs et les possibilités d’action des citoyens. Jacky
Leboeuf a continué en illustrant le déni de démocratie au niveau
européen : exemple du MON 863, et au niveau local : les
essais pour la production de lipase gastrique dans le maïs par Meristem
Thérapeutics. Il a ensuite mis en avant l’intérêt des conférences de
citoyens. Aurélien a conclu en faisant le point sur l’action des maires.
Les séances se sont tenues devant
une quinzaine de personnes environ à chaque fois, qui se se sont
déroulées de manière très interactive. Marie Claire et Aurélien ont
fait un résumé lors de la séance plénière de conclusions. 70 personnes
Il a été également discuté du
contrat de pôle de compétitivité qui a été signé entre l’Etat,le
conseil général et Céréale Vallée. Céréale vallée concerne 16
entreprises dont la principale est Limagrain et 13 des entreprises
concernées ont Limagrain comme actionnaire.
Sont associé également à ce pôle de compétitivité l’INRA, l’université
et l’ENITA (école d’ingénieurs)
Ce projet a pour ambition un niveau européen
Lilian Ceballos a établi un commentaire sur ce projet.
Pour ces questions de pôle de compétitivité et d’analyses voir sur le site d’Attac France :
http://www.france.attac.org/a5979
3-Décision est prise de constituer un dossier sur Limagrain.
Limagrain société française coopérative internationale productrice d’OGM. Jacky Leboeuf coordonne ce groupe de travail
4-Seconde Conférence Européenne sur les Régions sans OGM
La Biodiversité et le développement rural
14-15 janvier à Berlin
Conférence très formelle, dans le
style des grandes conférences internationales, dans un site
prestigieux, avec traduction simultanée dans 4 langues, et des invités
politiques. Il s’agissait visiblement de montrer le caractère sérieux
du militantisme européen : opération réussie par le principal
organisateur (GENET), et orchestrée par Benny Haerlin, qui avait alerté
sur la question des OGM il y a une quinzaine d’année en Allemagne.
Parmi les 200 personnes présentes,
une majorité d’allemands, une quinzaine de français, dont un seul
représentant d’Attac (au niveau européen). A noter également la
présence de participants ne provenant pas du continent européen :
canada, colombie, Islande, Inde, Japon, Mexique, Pakistan, Afrique du
sud, Togo, USA. La partie peut-être la plus intéressante : les
témoignages d’activistes présentant la situation dans leurs pays
respectifs.
Situation actuelle en Europe :
172 régions « sans-OGM ».
Bref aperçu, sauf erreur : En Allemagne, risque de passer de 350
ha à 1000 ha (because Monsanto) ; en Pologne (ou est-ce la
Hongrie ?), une nouvelle région sans OGM (2 en tout, soit le tiers
du pays) ; en Roumanie, pas de régions sans-OGM, pas de
législation ; en Russie, pas d’OGM, en principe ( !) ;
en Islande, des essais de plantes thérapeutiques ; au Japon,
demande d’une réglementation ; en Grèce, une opposition forte,
avec le projet d’une assurance qui rembourserait 30 000 euros par ha
contaminé.
Le message
d’Attac sur la coexistence est arrivé en fin de conférence, venant
soutenir un changement de perspective très net, et a été nettement
approuvé par la salle : alors que les organisateurs étaient
favorables à une « organisation de la coexistence », comme
c’était apparent le cas lors de la précédente conférence similaire en
2005, les interventions de 2006 ont quasiment toutes indiqué son
impossibilité technique. Un seul invité politique a laissé entendre que
nos réglementations ne pèseraient sans doute pas lourd face à l’OMC.
Même chez « Friends of the Earth », ils sont revenu sur leur
point de vue d’il y a deux ans, en indiquant qu’ils seraient
aujourd’hui plutôt favorables à l’organisation de la
« non-contamination ».
5-Rencontre à Matignon sur la question des Semences paysannes (Juan Roy de Menditte) (16 janvier 2006)
Une rencontre a eu lieu le lundi
après midi avec M.Pascal Viné du cabinet du 1er ministre.
Etaient présents : Guy Kastler (Semences Paysannes), Bernard
Cressens (WWF), Sylvie Flatres(LPO), Jacques Caplat (FNAB), Valentin
Bauval (Conf’) et Juan Roy de Menditte (Attac).
Guy Kastler et Bernard Cressens
sont ceux qui ont le plus argumenté.
L’objectif était de convaincre de donner un statut légal aux Semences
Paysannes à l’occasion de la transcription de la directive 98/95/CE - à
l’exemple de l’Italie.
(A l’origine, une
pétition devait être remise au 1er ministre, mais comme nous n’avons eu
affaire qu’à Mr Viné, la délégation s’est contenté de lui apporter
les arguments).
Nous avons insisté sur l’importance de cette pratique de sélection et d’échange pour la préservation de la biodiversité.
Mais, bien sûr, ayant foi avant
tout en l’économie, ce qui a semblé le convaincre le plus, c’est le
potentiel d’un marché particulier à développer au niveau plus ou moins
local entre des paysans qui, pour des multiples raisons, veulent
entretenir et faire évoluer ces semences et des gens qui demandent de
plus en plus de plantes et légumes anciens ou originaux (non basés sur
les critères d’obtention végétale du catalogue - stabilité,
homogénéité...)
Il s’agirait que le gouvernement
arrive avec un projet bien ficelé à la convention sur la biodiversité
de 2006 (à Curitiba - Brésil - du 20 au 31 mars prochains).
Aussi, le conseiller du ministre a
programmé une NOUVELLE REUNION, cette fois INTERMINISTERIELLE
(agriculture, environnement, recherche...), qui devrait avoir lieu
autour du 15 MARS, avec les organisations concernées. Cette réunion
viserait à définir la forme d’une loi nationale.
Il est décidé à la demande de Juan que Birgitt et Eric prennent en
charge ce dossier compte tenu de leur compétence en la matière.
La commission
OGM souhaite que nos représentants apportent la spécificité Attac lors
de cette rencontre en particulier en ce qui concerne la partie
économique.
6-Politique agricole départementale PAD
Les membres de la commission sont
sollicités afin de se renseigner sur le terrain sur l’avancement de ce
dossier pour la prochaine réunion de la commission.
7-Journée de formation sur les semences paysannes
Elle aura lieu au siège d’Attac à Montreuil le samedi 11 mars. Animateurs Eric Marchand, Valérie Peyret et Guy Kässler.
8-Compte rendu de la réunion de Poitiers sur les semences paysannes
Nous n’étions pas invité, bien que
faisant parti du réseau semences paysannes, toutefois Birgit s’est
rendue sur place et nous fait un compte rendu
Séminaire européen « Libérons
la diversité », 25-26/11/2005 à Poitiers
Le séminaire a été ouvert en posant les problèmes suivants : se
réapproprier les critères de la production paysanne.et comment contrer
l’offensive des transnationales en passant par :
1. État des lieux en Europe
2. Règlementations actuelles
3 Les alternatives
Le constat est fait de l’éxistence
de deux locomotives pour les multinationales et d’un semblant de
différence entre les Etatx Unis et l’Union Européenne.
UPOV Européen
brevets Americains
Aujourd’hui les deux systèmes n’en font qu’un.
Les paysans ont toujours travaillé
avec la diversité. En interdisant les semences paysannes les semenciers
ont interdit toute liberté, ce que Bill Gates n’a pas réussie de faire
les semenciers ont pu le faire. Ce certificat d’obtention végétale
permet aux semenciers de collectionner des royalties sur les variétés
plantées.
Avec les hybrides et les OGMs les
semences ne peuvent pas être reproduites. Ce patrimoine commun de
l’humanité se perd car si on prend l’exemple des paysans Africainsnous
pouvons affirmer qu’ils n’iront pas chercher des semences dans des
collections en Francequi sont de fait surtout accessibles aux
semenciers.
Il faut donc se battre pour l’accès aux « ressources
phytogénétiques ».
Des représentants d ’Espagne et
d’Allemagne sont intervenus pour plaider le maintient de la
biodiversité, le témoignange de la Roumanie est à retenir :
Il y a ue un saut de génération suite à la période communiste qui a
entrainé une perte de culture de semences traditionnelle, ce qui a
entrainé une recherche technologique de la part des scientifiques.
Pourtant beaucoup de personnes agées dans les montagnes roumaines
conservent des semences anciennes. Le risque est que les graines
meurent et que le coût de l’inscription au catalogue étant prohibitif
que ces variétés disparaissent définitivement.
Cette politique agricole fait que la Roumanie est le plus gros
producteur de soja OGM en Europe avec 14 variétés et 80 000 ha (ce qui
semble être en dessous de la réalité).
Par ailleurs nous savons depuis longtemps que Monsanto mène des
expériences sur les pommes de terre en Roumanie
L’expérience de l’Italie donne une
autre vision des choses et du possible sans OGM.
Il existe en Italie une loi sur les variétés de semences, mais les
régions les régions ont fait des lois pour conserver la biodiversité,
ce qui permet de conserver des ressources génétiques au niveau local
puisqu’ua niveau national tout cela a été rationnalisé.
Des catalogues gratuits de semences se mettent en place.
Cela pose tout de même la nécessité d’une régle nationale pour bien
organiser les échanges.
Le mouvement de l’agriculture biologique (IFOAM) discute au niveau
international avec la FAO pour édicter des règles qui donnent lieu à
des cahiers des charges.
Les questions posées sont : c’est quoi une semence bio ?
Quelle reproduction ? OGM ou pas ? Quelle caractéristiques
techniques ?.....
Une information est fournie comme
quoi l’’office européen des brevets a accordé un brevet pour la
technologie de terminateur. Des campagnes contre terminator
s’organisent Voir site :
http://www.banterminator.org/
Un atelier a été consacré pour faire le constat Européen de la coexistence en Europe
Les avis divergent sur le fait d’accepter la coexistence ou pas.
Certains s’attachent à regarder a
qui incombera le coût de la pollution, d’autres refusent la coexistence
car elle non viable et totalitaire.
Roumanie :
Les recommandations de coexistence ne donnent pas le droit pour des
zones franches de GMO. L’OGM ne peut pas être interdit, et c’est le
fermier producteur de variété non OGM qui est le pollueur. En aucun cas
le semencier ne peut être inquiété.Cela fonctionne sans aucune
législation mise en place, avec seulement des instructions dictées par
le ministère de l’environnement donné aux compagnies. Des fermiers
roumains font de l’agriculture biologique parce qu’elle est une bonne
affaire et rien plus. Ils feraient des OGM s’ils étaient meiux payés.
Espagne :
En mars 2005 le nouveau gouvernement a promis une consultation sur les
OGM. Elle n’a toujours pas eu leiu. La nouvelle loi ne rend pas
les compagnies responsables, la loi de coexistence, ne permet pas de
faire des zones exemptes d’OGM . De plus en plus de bios sont pollués.
France :
21 régions se sont déclarées sans OGMs et ont émis des vœux. Elles ont
dit on va tenir compte des avis de 90 % de la population. Beaucoup de
communes ont émis des arrêtés, qui n’ont pas été admis par les préfets
et sont traduits devant t les tribunaux administratifs
Résumé succinct de la conclusion :
- Il faut étudier la stratégie des multinationales
- faire une alliance avec la société civile :
il y a des organisations de la société civile nombreuses et peu d’organisations paysannes
Le travail de la Via Campesina sur
la biodiversité est en panne : comment faire fonctionner cette
dynamique ? (laquelle ?) nécessité d’une décision de la CPE,
dire clairement qu’ils ont un problème de ressources, la CPE a un rôle
syndical européen appelé à intervenir sur les législations concernant
la semence.
Refus de la co-existence dominant dans le Sud de l’Europe, possibilité de la co-existence dans le Nord
La pénétration de l’Europe par les OGMs se fait par l’Europe de l’Est et par l’Espagne.
C’est un constat que nous avions fait lors du FSE de St Denis
9-Bulletin n°2 de la commission OGM
Nous prévoyons de le sortir pour le 8 avril, à l’occasion de la journée internationale d’information sur les OGM
10-Rapports de L’INRA
Les différents rapports et notamment le résumé de 8 pages sur
« Pesticides, agriculture et environnement » sont accessibles
par le lien suivant : http://www.inra.fr/l_institut/missions_et_strategie/les_missions_de_l_inra/eclairer_les_decisions/pesticides_agriculture_et_environnement
11-Budget annuel de la commission OGM
La demande suivante a été faite auprès de la trésorière nationale.
Fonctionnement de la commission
1 500 €
Déplacements exceptionnels
250 €
FSE 2006
950 €
Journée internationale d’opposition aux OGM
1 500 €
Veille juridique
2 000 €
TOTAL
6 200 €
12-La veille juridique sur les OGM
La commission OGM souhaite la prolongation de son travail dans des conditions d’objectifs et de compte rendus clairs.
Aurélien se met en contact avec Anne Chetaille pour provoquer une réunion
13-Liste Forel OGM - Liste commission OGM - Liste de travail
Christophe Noisette d’Inf’OGM a
proposé de réunir les listes de diffusions Forel OGM et Commission OGM.
La commission OGM décline cette invitation généreuse car notre liste
est aussi une liste de discussion qui permet d’intervenir dans le cadre
d’Attac sur les questions OGM. Abandonner cette liste nous ferait
perdre de notre indépendance.
Concernant la liste de diffusion de
la commission Dominique Mourlane poursuit son travail sur cette liste
qui est ouverte à tous les membres d’Attac qui souhaitent s‘informer et
discuter sur les OGM (à part Yvan Bachaud)
Par ailleurs une liste de travail plus restreinte existe depuis 3 mois pour l’élaboration des textes.
14-Rencontre
avec Mr Daniel Roques de l’association AUDACE (association des
utilisateurs et distributeurs de l’agrochimie européenne)
La volonté de cette association est
de toucher l’actionnariat de Monsanto, car ils considèrent Monsanto
comme néfaste pour le marché.
Nous nous donnons jusqu’à la prochaine réunion de la commission OGM
pour prendre une décision sur ce dossier.
Informations fournies sur Monsanto
par Dom de Chevreuse
La possibilité d’informer les actionnaires de Monsanto avait été
évoquée lors de la précédente réunion de la Commission
OGM. Depuis, en coopération avec un des partenaires Etats-uniens
de la JIGMOD, cette idée prend corps.
Nous connaissons aujourd’hui les
deux banques d’affaire qui se partagent 64% du capital de Monsanto, le
restant étant détenu par les cadres, sous la forme de stock-options.
Abbett & Co.’s (27%) : 90 Hudson Street, Jersey City, NJ 07302
Barclays Global Investors, N.A.’s (36%) 45 Fremont Street, San Francisco, CA 94105.
L’objectif est de préparer un
dossier qui sera adressé à ces organismes responsables du portefeuille
de leurs clients. Le mode opératoire est en cours de discussion.
Les données de base à partir desquelles ces pourcentages ont été calculés figurent sur la page : http://www.monsanto.com/monsanto/content/investor/sec/ir_sec_HTML.asp ?toc=http://ccbn.10kwizard.com/xml/contents.xml ?ipage=3136999@repo=tenk
15-Points divers
a.Le glanage
Le 4 octobre 2005, une vingtaine de militants du collectif antiOGM 31
sont allés glaner des épis et tiges de maïs OGM de la société Pionneer
à Menville (Hte Garonne). Ces restes de maïs étaient restés tels quels
sur le champ après récolte en totale contradiction avec le protocole
d’autorisation qui stipule que les restes végétaux doivent être broyés
et enfouis.
Ces faits ont été dûment constatés par un huissier qui a fait état d’un
nombre innombrable de grains et d’épis de maïs répandus sur le sol.
Pendant le déroulement de cette opération sanitaire, 4 personnes
déposaient plainte à la gendarmerie de Menville pour non respect de la
réglementation et risque de dissémination.
A ce jour, nous ne savons pas encore si la plainte sera instruite. Par
contre la réaction de Pionneer ne s’est pas faite attendre : 15
jours après, les 4 personnes qui avaient déposé plainte ont reçu une
lettre recommandée les convoquant le 2 janvier 2006 devant le tribunal
correctionnel de Toulouse avec une plainte de Pionneer pour vol, recel
et violation de la propriété intellectuelle. Le 2 janvier, le tribunal
a pris quelques minutes pour renvoyer l’affaire au 10 octobre, montrant
ainsi qu’il n’y accordait que peu d’intérêt et a demandé la somme de
750 euros à Pionner pour le maintien de la plainte. Il est évidemment
intéressant de constater que la plainte déposée contre Pionneer met en
évidence une faute de sa part mais aussi de la part de l’administration
chargée de faire appliquer la réglementation. Mais il est peut-être
encore plus intéressant de constater que, dans la mesure où il est
impossible de récolter le maïs sans en laisser sur le sol, le protocole
correctement appliqué ne garantit en rien la non dissémination,
l’enfouissage pouvant même favoriser le transfert horizontal.
b.Plainte contre Monsanto dans le Loiret
le 20 octobre 2005
Voici le communiqué de presse que nous avons envoyé hier, après avoir
déposé à la gendarmerie une plainte contre X par rapport à la parcelle
de Santilly dans l’Eure et Loir.
En effet, nous avions observé la veille, que dans cette parcelle d’essai
broyée par l’agriculteur à la demande de Monsanto le 10 juillet, l’état
de la végétation était le même que le 1er Aout, jour où un technicien de
Monsanto était venu sarcler les pieds de Maïs qui continuaient leur
croissance et leur pollinisation, en dehors du jaunissement normal en
automne.
Sachant qu’un maximum de renseignements avaient été recueilli en aout
sur la parcelle, nous avons décidé sans plus attendre, de faire
intervenir un huissier pour "fixer" les faits, et ensuite, de nous
rendre à la gendarmerie pour y déposer une plainte.
Par cette démarche, nous avons voulu attirer l’attention sur la double
responsabilité des pouvoirs publics et de l’entreprise Monsanto sur le
non respect de la réglementation par rapport à l’entretien de la
parcelle suivant une récolte.
Il est intéressant, à la veille du procès des 49 faucheurs, de montrer
que, l’illégalité n’est pas le domaine réservé des faucheurs ! Il est
vrai que la notre a pour but d’interpeller l’état et les firmes sur le
poids qu’ils font porter sur l’environnement, notre santé et l’ensemble
des agriculteurs. A croire qu’ils n’ont pas encore compris notre
message ! C’est pourquoi, avec toute la société civile, nous allons nous
mobiliser les 27 et 28 pour leur faire comprendre !
Nous verrons ensuite avec nos avocats si nous devons pousser l’affaire au tribunal.
Dans les prochains jours, la
confédération Paysanne 28 et le comité de soutien aux faucheurs
pourraient à leur tour déposer plainte.
Franciska et Jean-Marie
COMMUNIQUE DE PRESSE DES FAUCHEURS VOLONTAIRES
DE LA REGION CENTRE
Aujourd’hui, 19 octobre 2005, le
coordinateur des Faucheurs Volontaires de la Région Centre, Jean- Marie
Loury, a déposé une plainte contre X pour :
atteinte à la vie d’autrui en laissant dans la nature des produits potentiellement dangereux,
atteinte au bien d’autrui pour contamination horizontale des champs environnants,
non respect du principe de précaution inscrit dans la charte de l’environnement de la constitution française,
non
respect de la réglementation en terme d’enfouissement, relative à la
parcelle de Santilly (28)
Des membres du collectif ont découvert cette parcelle le 31 juillet.
Cet essai avait été détruit à la demande de Monsanto, 2 à 3 jours après
les actions de neutralisation des parcelles d’essai de maïs
génétiquement modifié de Neuville aux Bois et Greneville en Beauce le 7
juillet 2005.
Contrairement à la parcelle de
Ruan,(découverte le même jour et détruite également à la demande de
Monsanto) celle de Santilly était mal broyée et laissait apparaître des
plantes dressées en état de polliniser.
Le lendemain(1 août ) , sur la parcelle, nous y avons rencontré un
technicien de Monsanto en train de biner des restes de végétation.
Le 18 octobre, hormis son jaunissement, l’état de la végétation n’avait pas changé.
C’est pour cette raison que nous
avons décidé de faire constater l’état de la parcelle par un huissier
ce matin, et de porter plainte contre X à la gendarmerie de
Janville(28).
c.Recours contre l’extension de l’usine Cargill en Bretagne
Brest souhaite ouvrir grand ses
portes au soja transgénique
Il y a l’Argentine et le soja de la faim, l’Inde et le coton de la
colère, l’Australie qui tourne le dos aux OGM à cause des essais sur
les souris. La Suisse qui par referendum vient de voter un moratoire
d’interdiction des cultures transgéniques pour cinq ans. La
Belgique :“qui légifèrera de sorte qu’aucun agriculteur ne
souhaitera cultiver des OGM en Belgique”.
En Espagne : les rendements ne sont pas ceux espérés et déjà des
agriculteurs Bio perdent leur label par contamination. En Italie :
le ministre de l’agriculture se réjouit aujourd’hui d’avoir respecté le
principe de précaution et soutenu les régions se déclarant sans OGM...
La France sans tenir compte des directives Européennes, a autorisé des
cultures OGM en plein champ non déclarées, les essais sur les rats nous
ont été volontairement cachés, les semences conventionnelles importées
sont contaminées. Les OGM sont déjà dans nos champs. En Bretagne :
80% des éleveurs donnent du soja transgénique aux animaux. Les OGM sont
donc aussi dans nos assiettes. La Bretagne avec de nombreuses régions
d’Europe se veut sans OGM. Une délégation de 20 régions,dont elle
même, sont allées au Brésil mettre en place un filière non OGM, afin
que les agriculteurs puissent labelliser leurs élevages, garantis sans
OGM ou Biologiques. A Brest, la société Américaine Cargill importe le
soja transgénique en quantité. Elle a déjà dépassé sa production de 300
000 t et demande en plus d’une régularisation, une extension à 900 000
t. Soit le double de sa production initiale. C’est une grave décision
qui ouvrira grandes les portes des importations de soja transgénique et
rendra plus difficile la mise en place de la filière sans OGM.
Le collectif Citoyen Bretagne sans OGM, fort de tous ses partenaires,
ne peut accepter que soit donnée cette autorisation qui compromet la
politique de la Bretagne. “Une Bretagne sans OGM du champ à
l’assiette”.
Collectif Citoyen Bretagne Sans OGM Finistère Le 29 novembre 2005
Contact : bretagne.sans.ogm@free.fr
La commission demande via Aurélien auprès des CL de Bretagne l’action qu’ils souhaitent nous voir mener.
Nous proposons de relayer l’info dans Attac et de mettre en place une intervention auprès des élus.
d.Carte des Labels et des AOC
En lien direct avec le point suivant, un travail de mise en place de
carte des Labels en France est piloté par Dominique M pour définir les
Labels avec ou sans OGM projet à long terme.
16-Projet de loi de transposition de la directive 2001/18
Les grands points du projet de loi relevés pour élaborer le communiqué de presse sont :
a-Concernant les essais en plein
champ la CGB et CGG sont regroupées dans un seul conseil nommé conseil
des biotechnologies comprenant 2 sections (scientifique et économique
& sociale). La première sera composée de scientifiques désignés en
raison de leurs compétences scientifique et technique, la seconde de
représentants d’associations de protection de l’environnement,
d’associations de consommateurs, d’associations de personnes malades,
de personnalités compétentes en sciences humaines, de représentants de
la production industrielle et agricole, de représentants de la
transformation et de la distribution et de personnalités scientifiques.
Il y a fort à parier que les choses sérieuses se passeront dans la
première section et que la seconde ne servira que de lieu exutoire
incapable de prendre des décisions et renvoyant ainsi de facto les
décisions à la première section.
b-La notion de confidentialité.
Les entreprises agro semencières productrices d’OGM ne sont pas
obligées de fournir les résultats de toxicologie.
c-En ce qui concerne les
indemnisations envisagées tout est renvoyé à des décrets ultérieurs,
tandis que la limitation des peines encourues est limitée dans la loi.
d-Ce texte, en instituant les
indemnisations, d’abord par les paysans, puis par l’Etat, à défaut
d’assurance, sachant que les assurances refusent d’assurer ce type de
cultures, ce qui revient à faire payer le contribuable sur un projet de
société qu’il refuse.
e-Un groupe de travail se met en
place pour fournir des réponses détaillées sur le projet de texte de
loi proposé au conseil des ministres (Aurélien, Eric, Juan,...)
f-Communiqué rédigé par la commission et validé par Attac France :
OGM : appel à mobilisation contre une loi scandaleuse
Le gouvernement propose avec
beaucoup de retard une loi visant à transposer la directive européenne
2001/18 concernant les biotechnologies et la dissémination volontaire
d’OGM. Son élaboration révèle une fois de plus un terrible déficit
démocratique. Malgré l’enjeu de société qu’elle représente, sa
rédaction n’a été confiée qu’au seul ministère de la recherche. Lors de
son audition par la mission parlementaire censée l’inspirer, Attac
avait démontré la situation de conflit d’intérêt de plusieurs de ses
membres influents, dont son président. Nous constatons aujourd’hui la
partialité de ce projet de loi, puisque ce texte, qui sera présenté au
Conseil des ministres le 8 février, organise l’appropriation du vivant
par quelques multinationales tout en légalisant les pollutions
génétiques. Ainsi :
Le
droit de produire des OGM en milieu ouvert prévaudrait sur celui des
autres systèmes agraires à ne pas être contaminés. La « présence
fortuite » d’OGM est admise conformément à la réglementation
européenne, le taux actuel étant de 0,9%. En dessous de ce seuil, dont
l’existence même est inacceptable (la capacité de détection est
aujourd’hui de 0,1% et ne cesse de s’améliorer), aucune traçabilité ni
indemnisation n’est prévue. Dans ces conditions, garantir des produits
« sans OGM » deviendra rapidement impossible, y compris pour
l’agriculture biologique, les labels ou les appellations de qualité.
Au
prétexte du secret commercial, les firmes obtentrices d’OGM
bénéficieraient, en plus du brevet, de la possibilité de garder
secrètes les études de toxicologie ainsi que la majeure partie des
informations nécessaires à la traçabilité. A l’inverse, ce texte
organiserait la répression pénale des atteintes à une technologie
imposée aux citoyens, qui préoccupent le gouvernement bien davantage
que l’absence d’études sanitaires visant à prouver l’innocuité de la
transgenèse.
Accepter
le principe d’une indemnisation, qui plus est partielle, de la
pollution par les OGM reviendrait à favoriser leur adoption massive.
Déjà étranglés par la grande distribution et l’agro-chimie, les
agriculteurs seraient les seuls à s’acquitter d’une taxe pour financer
un fond d’indemnisation. Dans le cas, plus que probable, où cette taxe
ne suffirait pas, l’Etat devrait alors abonder le fonds avec l’argent
du contribuable pour préserver les bénéfices des multinationales. Ce
processus ressemble comme deux gouttes d’eau à ceux déjà mis en oeuvre
pour AZF et les marées noires, célèbres pour leur inefficacité.
En
cas de contamination avérée, la responsabilité reposerait de fait sur
les agriculteurs ayant semé des OGM. Alors que plusieurs centaines
de cas montrent que la contamination biologique n’est limitée ni dans
l’espace ni dans le temps, le projet prévoit de rechercher des
responsabilités pour la seule année de production et « à
proximité » de la parcelle OGM. Les multinationales
détentrices de l’autorisation de mise sur le marché pourraient alors
dormir tranquilles.
Des
décrets ministériels devraient préciser la plupart des points
essentiels de cette loi. Autrement dit il s’agirait d’une coquille vide
dont la substance serait décidée en dehors de tout débat démocratique.
Ce dispositif révèle-t-il,
involontairement, la dangerosité des OGM ? En tout cas il laisse
entendre qu’une coexistence entre culture OGM et non OGM serait
possible, ce qui est totalement irréaliste, en particulier sur le plan
économique. De plus, il ne donnerait aucun moyen pour assurer un
contrôle efficace des conséquences de leur introduction.
Seule une interdiction de
dissémination volontaire nous paraît aujourd’hui acceptable étant
donnée la faiblesse des connaissances scientifiques. En parallèle, nous
demandons au minimum d’établir une responsabilité pénale et financière
illimitée dans le temps et l’espace, des actionnaires et dirigeants de
toute entreprise qui développe des OGM ainsi que des instances qui les
autorisent. Ceux qui espèrent en tirer des profits financiers doivent
aussi accepter d’en assumer le risque plutôt que de s’empresser de le
rejeter sur les agriculteurs et les citoyens.
Attac réaffirme que la priorité
doit être donnée à la rédaction d’une loi qui garantisse la pérennité
des systèmes agraires sans OGM. Aussi, nous appelons les citoyens,
les élus et les différentes composantes de la société civile à se
mobiliser dès maintenant contre ce projet de loi scandaleux et à
réclamer l’organisation d’un référendum sur les nouvelles technologies.
Nota : voir l’analyse détaillée de ce projet de loi prochainement publiée sur notre site www.france.attac.org
http://www.france.attac.org/a5976
17-JIGMOD 8 avril 2006
Le projet de Journée
Internationale d’Opposition Collective aux OGM (JIGMOD) se développe
conformément à son agenda, en exploitant la même recette que pour les
précédentes manifestations de ce type (8 mai 2004, 18 juin 2005) :
Une équipe de coordination « légère », une utilisation
abondante d’Internet, y compris un site dédié servant de nœud de
communication entre les partenaires. Plus de 40 pays et une centaine
d’organisations se sont déjà déclarées partie prenante, deux mois avant
la date choisie par les partenaires internationaux, à savoir : le
8 avril 2006.
Cette année, en plus des habituels
« Sites d’Information » contenant attractions et stands,
cette manifestation s’est enrichie de nombreuses propositions
individuelles :
une
visio-conférence internationale, à l’initiative d’Ignacio Chapela,
permettra le 8 avril un suivi en direct des activités menées
simultanément dans le monde entier. La plupart des figures historiques
du mouvement anti-OGM pourront ainsi dialoguer à travers les continents.
une
lettre de scientifiques résumant essentiellement les risques sanitaires
des OGM, à l’initiative d’Arpad Pusztaï et Susan Bardocz ;
actuellement en circulation pour signatures par les scientifiques,
représentants d’association, et citoyens concernés.
la
promotion des Semences Paysannes, à l’initiative de Guy Kastler, Eric
& Valérie de la commission OGM, donnera lieu à plusieurs stands
d’information sur les continents sud-américains, indien et africain. En
France, une journée de préparation à la tenue d’un stand sur les
Semences Paysannes est prévue le samedi 11 mars au siège d’Attac ;
en plus des trois initiateurs, François Belmond assurera la formation.
des
contributions plus ludiques, mais nécessitant une participation
internationale, telle qu’une mosaïque réalisée à partir de dessins
anti-OGM provenant de divers pays, à l’initiative de Arca Atay,
partenaire Turc de la JIGMOD ; cette réalisation sera exposée 4
jours à Istanbul, autour du 8 avril.
Un Communiqué de Presse International sera diffusé début février pour
annoncer cette journée, et mentionner toutes les manifestations
nationales qui se produiront d’ici le 8 avril.
La manifestation parisienne,
orchestrée par Juan (de la Commission OGM), bénéficie du soutien total
de la Mairie du 2ème, qui fournit les locaux, tout le matériel, et
s’occupe de la promotion. Un marché paysan est prévu, ainsi que de
nombreux invités. Un secrétaire de la mairie s’occupera à plein temps
de l’organisation. Le programme parisien, de même que les programmes
prévus à l’international seront progressivement diffusés jusqu’au jour
« J » sur le site Internet dédié : http://altercampagne.free.fr/ . Actuellement, une dizaine de « sites d’information » sont en cours de préparation dans les régions françaises.
18-Dépôt de plainte auprès de la sous commission des droits de l’homme à l’ONU
Ceci concerne la suite du procès de
Valence. André Brun a poursuivi la plainte suite à la cours de
cassation en prenant comme avocat François Roux.
Le mémoire a été déposé début
janvier. Nous pouvons communiquer jusqu’à fin février sur ce dossier
(Eric fait une proposition de communication). Le coût du dossier au
total sur 3 ou 4 ans est de 15 000 € au maximum. Il est décidé de faire
une souscription afin de mettre en place la trésorerie nécessaire à cet
acte juridique. 4 500€ ont été déjà récupérés et versés à François Roux.
19-Affaire Kokopelli -Baumaux
Nous nous intéressons à cette
affaire car elle touche aux semences paysannes.
La commission OGM envisage de mettre en place un débat sur la région de
l’entreprise Baumaux sur la question des semences paysannes et des OGM.
Pour cela Eric contacte Attac Nancy pour envisager ce type de solution.
20-FSE d’Athènes
Les ateliers (semences paysannes -
législations européennes) seront déposés le 20 février par Attac
France. L’AEP du 4 mars donnera ses indications dans la foulée et nous
mettra en contact avec les autres organisations qui auront déposé des
demandes d’ateliers.
Ensuite s’effectuera le travail de rassemblement des différentes
thématiques (négociations)
Les Grecs sont présents sur la question OGM.
Les personnes déjà sûrent d’aller au FSE sont Claude Seureau pour la FSU et Guy Kässler pour Semences Paysannes.
La commission OGM doit désigner les personnes compétentes pour les sujets retenus et prêtent à aller à Athènes.
Dominique Mourlane est la personne ressource désignée pour suivre ce dossier.
21-Rencontre inter commissions.
Dominique Béroule se charge de contacter les commissions :
Logiciels libres
Grande distribution
Santé
OMC - AGCS
Et de proposer une date autour du 11 mars (journée de formation sur les semences à Montreuil)
22-Université d’été et Chemins de Découverte
Il est proposé de travailler avec les commissions susnommées pour mettre en place :
Pour l’université d’été un travail sur la propriété intellectuelle
Pour les Chemins de Découverte des jeux coopératifs sur les brevets et de faire un travail sur la distribution et les AMAP.
23-« La faculté des sciences de l’université d’Annaba / Algerie,
dans le cadre de la formation du Master « Biologie et Conservation
des Zones Humides et Littorales », organisera en Juin 2006 un
workshop qui réunira les spécialistes de l’environnement aquatique.
Elle serait honoré de notre intervention, durant ces journées , par une
conférence portant sur : Biodiversité et OGM.
Dans le cas d’un premier accord, nous recevrions une invitation
officielle et serrions tenu informé des détails du programme du
Workshop. »
Cordialement,
Le coordinateur
Le Directeur du Master
Pr Makhlouf OUNISSI
Département des Sciences de la Mer
Faculté des Sciences
Université Badji Mokhtar
BP 12, El Hadjar - Annaba- 23000
Algérie
Fax : 038 87 10 62
e-mail : workshopannaba@yahoo.fr
Les frais sont pris en charge par la Faculté des Sciences.
La commission fait un appel à volontaire pour se rendre en Algérie.
Dominique Mourlane pose une option sur ce rendez-vous
24-Jugements d’Orléans et de Versailles.
Après une intervention de Jean-Pierre Masson sur le procès d’Orléans, il est noté :
a- La nécessité de relancer les maires sur les arrêtés municipaux en prenant appuie sur ces 2 jugements.
b- Il est prudent d’attendre aussi les résultats de la suite de la procédure.
c- Il est important de faire le
lien entre Charte de l’Environnement et les demandes de procès. Les
juges semblent avoir fait le lien.
d- La notion d’anticonstitutionnalité à l’issue de la procédure si nécessaire
e- Mettre en avant et faire un travail sur le lien :
péril immédiat ---- état de nécessité ---- principe de précaution
25-La prochaine réunion de la commission OGM aura lieu à Aix en Provence les samedi 22 et dimanche 23 avril 2006.
Liste des participants :
Dominique Mourlane Ariège
Claude Brouard Indre
Marie-Claire Gras Puy de Dome
Jacky Leboeuf Puy de Dome
Michel Metz Haute Garonne
Marie-Claude Fulchignoni-Lataud Yvelines
Juan Roy de Menditte Paris
Dominique Béroule Yvelines
Michel Girault Yvelines
Francesco Paparatti Charentes
André Puygrenier Charentes
Claude Seureau Val de Marne
Aurélien Bernier Vienne
Eric Marchand Drôme
Birgitt Müller Paris
Valérie Peyret Drôme
Jean-Pierre Masson Loiret |