Fièvre catarrhal ovine (FCO) - langue bleue

Information aux consommateurs

Les bergers auront besoin de l’aide de tous pour que n’ai pas lieu un nouveau procès de Galilée.

mardi 21 juillet 2009, par Forum Civique Européen

Le gouvernement a rendu obligatoire la vaccination des ruminants contre 2 sérotypes (Il y en a 25 !) de la fièvre catarrhale ovine (FCO, ou maladie de la langue bleue). Cette affection ne présente aucun danger pour l’homme, par contre sa prophylaxie pourrait provoquer de sérieuses difficultés pour la santé humaine. Pour le comprendre il faut savoir qu’il s’agit d’une maladie à vecteur, c’est à dire véhiculée, en l’occurrence, par un tout petit insecte indispensable à sa propagation. Le premier réflexe a été de désinsectiser. Non seulement le produit utilisé constitue une pollution pour l’environnement, mais son large spectre a beaucoup d’effets collatéraux. En fin de compte de nombreux insectes disparaissent dont les abeilles, et les insectivores avec.

Lorsque les insectes reviendront car certains finissent par s’habituer aux traitements, ils n’auront plus de prédateurs. Ils pourront alors véhiculer plus facilement nombre de maladies. Comme si cette ineptie ne suffisait pas, le gouvernement a décidé l’obligation vaccinale pour les 2 sérotypes présents en France pour le moment (3 autres sont annoncés). Pour justifier sa décision l’autorité a administrativement classé la maladie dans les affections contagieuses. Or l’OIE (Office International des Epizooties) dont les décisions s’imposent à la France écrit qu’il ne s’agit pas d’une maladie contagieuse. La vaccination qui peut éventuellement aider à limiter les dégâts (si dégâts il y a) ne peut pas arrêter sa progression puisqu’elle se déplace au gré des migrations des vecteurs que le vent véhicule à sa façon.
En vaccinant on empêche le développement de l’immunité naturelle, on ne fait que retarder la sélection naturelle qui existe dans les pays où cette maladie est endémique depuis la nuit des temps.

En vaccinant on injecte dans le corps des animaux des adjuvants toxiques qui vont se retrouver dans la viande et le lait.


Deux produits sont essentiellement visés par cette mise en garde : l’hydroxyde d’aluminium d’une part et le thiomersal (composé mercuriel) d’autre part. Nous ne sommes pas des opposants irréductibles aux vaccinations, mais nous sommes convaincus que dans le cas présent les éleveurs n’ont rien à y gagner et les consommateurs encore moins, bien au contraire. Nos arguments pour refuser cette prophylaxie sont nombreux. Aussi avons-nous décidé de fonder le Groupement de Défense qui signe cet appel. Nous ne pourrons gagner que si les consommateurs en particulier viennent nous soutenir. Nous aurons besoin de l’aide de tous pour que n’ai pas lieu un nouveau procès de Galilée. Autrement dit, pour que nous ne soyons pas condamnés pour avoir refusé une prophylaxie prise conformément au protocole des maladies contagieuses, alors qu’elle est scientifiquement déclarée non contagieuse ; décision administrative semblable au dogme clérical qui affirmait que la terre était plate.

Nous n’abjurerons pas. Nous sommes capables de défendre nos animaux sans l’artillerie lourde des laboratoires internationaux. Que ceux qui veulent vacciner le fassent (nous comprenons que les élevage industriels, vu l’état de fragilité sanitaire dans lequel ils sont, y aient recours), pour notre part nous refusons une prophylaxie qui a déjà fait tant de dommages dans les troupeaux de ceux qui ont obéi.

Merci pour tout ce que vous ferez pour nous aider, ne serait-ce qu’en diffusant cette information.

Groupement de Défense des Refuseurs aux Obligations liées à la FCO
Siège social : chez Stéphane Montigny, Le Villeret 43300 Desges. 04 71 74 02 78
Secrétariat : chez Jean Coulardeau, la ribe 43430 Les Vastres. 04 71 59 53 43
Email : gdrofco@free.fr
Site internet : http://gdrofco.free.fr/

Face à l’obligation de vacciner contre la maladie de la FCO (Fièvre Catarrhale Ovine) des éleveurs du département de la Haute-Loire se sont réunis pour pouvoir choisir librement le type de prophylaxie qu’ils souhaitent mettre en place
http://collectiffco43.ouvaton.org/

COMPLEMENT D’INFO - extrait de continentalnews

L’efficacité de la vaccination obligatoire des ovins et des bovins contre la FCO est remise en cause par des éleveurs qui estiment qu’il n’a pas été testé suffisamment pour une évaluation de ses conséquences sanitaires sur les animaux.

Les éleveurs des ovins et bovins ont l’obligation de vacciner leurs bêtes contre la FCO (Fièvre catarrhale ovine). Certains d’entre eux contestent cette mesure, estimant que "l’élimination du virus de la FCO est impossible".

"Nous sommes contre la vaccination obligatoire. Nous voulons que la liberté de choix des éleveurs soit respectée", martèlent Jean-Louis Cottier et Xavier Vigouroux. Un message bien entendu par une trentaine d’éleveurs présents lors d’une réunion publique, la semaine dernière à l’Immeuble interconsulaire, au Puy-en-Velay. Des éleveurs d’autant plus en colère que cette vaccination entre en pratique à partir du 30 avril… alors qu’elle ne sera plus obligatoire en 2010 !

« Le collectif 43 est un outil pour se faire entendre face à l’administration, cela pour ne pas être pénalisé en fonction de notre positionnement, explique Jean-Louis Cottier. Ces pénalités peuvent aller de la suppression des primes à l’interdiction de commercialiser des animaux. » Toujours selon notre interlocuteur, « la vaccination est inutile pour une maladie non contagieuse, non transmissible à l’homme et peu pathogène pour les sérotypes 8 et 1 actuels et susceptible d’immunité naturelle. Nous choisissons l’immunité naturelle de nos troupeaux. Chacun prend sa responsabilité. C’est l’obligation de vacciner que nous n’acceptons pas. » Au-delà du refus de l’obligation, une orientation est proposée : « Nous devons choisir les moyens et la méthode à mettre en place dans nos élevages. La phytothérapie (traitement de certaines affections par les plantes), permet d’avoir des bêtes en bonne santé, donc plus aptes à la défense naturelle. » Ces méthodes alternatives ont des adeptes qui, officiellement, sont regroupés sous le nom de « GIE zone verte ». Il s’agit d’un Groupement d’intérêt économique, des vétérinaires ayant signé le protocole « Zone verte » allant dans le sens du collectif 43.

Communiqué :

Face à la nouvelle pathologie qui touche les troupeaux de bovins, d’ovins et de caprins, dite fièvre catarrhale ovine (FCO), l’UE et l’État français veulent imposer aux éleveurs la vaccination et la désinsectisation de leurs troupeaux.

Cette maladie virale, venue d’Afrique du Sud, transmise par un moucheron, est non contagieuse, non transmissible à l’homme, et relativement peu pathogène pour les troupeaux en bonne santé.

Face à cette nouvelle maladie, installée durablement chez nous à cause des modifications climatiques, seule une immunisation naturelle des troupeaux est à rechercher.

Un élevage respectueux des équilibres biologiques et un accompagnement, en cas de problèmes graves, par des méthodes alternatives, permettent d’y arriver sans trop, voire aucune mortalité.

La vaccination, au-delà des problèmes directs qu’elle provoque pour les animaux vaccinés (perte de production, mortalité, avortement…), empêche la sélection, par les éleveurs, de souches naturellement résistantes.

C’est pourtant ce savoir-faire ancestral de sélection qui a permis l’élevage depuis le Néolithique.

Mais, une fois de plus, contre toute réalité, des méthodes non respectueuses des équilibres biologiques, sont imposées aux éleveurs, par l’industrie, pour son plus grand profit, via les institutions européennes, les États et leurs services vétérinaires.

De l’éradication du varron (parasite cutané des bovins), à la FCO, en passant par le marquage électronique (obligatoire à partir du 31 décembre 2009), les mesures se succédent, réduisant les éleveurs à de simples exécutants, tout choix leur étant refusé.

L’industrialisation de l’agriculture a démontré sa nocivité, les conséquences sur l’environnement et notre santé ne sont plus à démontrer. Il est temps de porter un coup d’arrêt à cette fuite en avant, en refusant ces mesures inutiles et dangeureuses.

Aujourd’hui des collectifs d’éleveurs se constituent un peu partout en France pour organiser ce refus et faire bloc face aux menaces que l’administration ne manque pas d’adresser à ceux qui refusent vaccination et désinsectisation.

Notre fédération appelle les éleveurs à rejoindre ces collectifs et à lutter pour le respect de leurs choix d’éleveurs conscients et responsables. Seule une lutte collective et solidaire peut permettre à chaque éleveur de faire respecter ses choix et empêcher la répression administrative. Visitez ces sites pour en savoir plus : Fédération CNT des travailleurs de la terre de l’environnement et le Collectif 43 pour le libre choix prophylactique de la FCO.

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